Au Liban, même le piston ne fait plus rêver
Ce week-end plusieurs milliers de manifestants étaient réunis sur la place el Nour, en plein cœur de Tripoli, devenue l’un des symboles de ces manifestations. Depuis plus de deux semaines, elle est fermée à la circulation, les murs des immeubles ont été repeints aux couleurs du drapeau libanais. Les habitants y ont inscrit une liste de demandes et un slogan : Tripoli, ville de la paix.

Quand on cherche Tripoli sur Google on ne trouve que des photos de guerre. Cette image c’est celle que les politiciens nous imposent mais c’est faux, notre ville est belle, nous sommes ouverts et accueillants », explique Mariam, une guide touristique fraîchement diplômée. Avec plus de 700.000 habitants, Tripoli est la deuxième agglomération du pays. Une ville à majorité musulmane sunnite réputée très conservatrice. En 2014, les islamistes avec leurs drapeaux noirs et leurs portraits de martyrs tombés en Syrie voisine avaient pignon sur rue. Pourtant c’est ici que les manifestations sont les plus festives avec notamment des DJs qui depuis le début du mouvement font danser la foule jusqu’à tard dans la nuit.
Les manifestants ici se félicitent de la démission du Premier Ministre et souhaitent poursuivre la mobilisation au moins jusqu’à la formation d’un gouvernement de technocrates indépendants des partis politiques.

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