Le courrier «non prioritaire» sera distribué deux fois par semaine dès mars 2020
Le programme sera mis en place après une phase de test avec les grandes entreprises qui font appel à bpost.

Le courrier « non prioritaire » ne sera plus livré que deux fois pas semaine à partir de mars 2020, annonce mardi Henri de Romrée, directeur des activités courrier et distribution chez bpost, dans les colonnes de La Libre et de la DH. Les paquets et lettres dits prioritaires continueront à être livrés quotidiennement.
C’est un modèle de « distribution alternée » qui sera mis en place, explique M. de Romrée. « Tous les produits dits prioritaires ou urgents comme les paquets, les recommandés, les lettres prioritaires, les périodiques ou les journaux vont continuer à être livrés tous les jours. À cela va s’ajouter une catégorie de produits non-prior qui ne sera distribuée que deux fois par semaine. »
Le programme sera mis en place à partir de mars 2020, après une phase de test avec les grandes entreprises qui font appel à bpost (Proximus, BNP Paribas Fortis…). Ces clients pourront choisir dès le 1er janvier quel courrier doit être prioritaire ou non.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
-
Posté par Lafarce P.H., mardi 5 novembre 2019, 11:24
-
Posté par Thill-Goelff Frédéric, mardi 5 novembre 2019, 14:39
-
Posté par Smyers Jean-pierre, mardi 5 novembre 2019, 10:39
-
Posté par Thill-Goelff Frédéric, mardi 5 novembre 2019, 14:37
-
Posté par Thill-Goelff Frédéric, mardi 5 novembre 2019, 9:20
Plus de commentairesQuand je vois mon facteur, chargé comme une mule et faisant sa tournée quasi au pas de course pour la distribution au quotidien, je me demande sincèrement combien de kg il va devoir porter avec une diminution des fréquences de tournées !
Le facteur chargé comme une mule distribue surtout des colis, plus de lettres. Vu la concurrence dans ce segment du marché avec les entreprises privées (Fedex, DPD, etc), ce service restera journalier.
En 1910, par courrier ordinaire, on pouvait prévenir son correspondant le matin qu'on viendrait l'après-midi chez lui, ou qu'on l'attendrait à la gare. Aussi rapide qu'un mail. Le courrier, à Bruxelles, était distribué une dizaine de fois par jour (!). Il y avait un tarif plus économique si on acceptait que son courrier ne serait pas "distribué le dimanche". En 2018, on est très loin de cette régularité et de cette célérité. On appelle ça le progrès.
Entretemps, on a inventé le téléphone, le GSM, l'email. Je ne suis pas devin, mais la lettre aura disparu dans 20 ou 30 ans. Le nombre d'envoi baisse de plus de 5 % chaque année. bpost (comme ses sociétés soeurs dans les pays voisins) se mue en distributeur de colis.
Je balance entre les notions de continuité du service public et d'efficacité. Il y a quelques années, nous recevions du courrier presque chaque jour, en plus du journal. A présent, je suis passé à un abonnement numérique pour mon journal, mes factures récurrentes (téléphone, eau, énergie, etc passent par internet) et, hormis quelques publicités, nous ne recevons plus de courrier qu'une voire deux fois pour les semaines fastes. Au point que nous oublions de relever la boîte aux lettres et nous attendons 2 voire 3 jours pour ce faire. Il est très rare qu'une lettre soit urgente. En fait, nous recevons plus de paquets pour des commandes par internet que de lettres. Alors attachement au passé ou pragmatisme?