Après le PS et la N-VA, le Roi consulte ce mardi les libéraux et le SP.A
Paul Magnette a à nouveau martelé lundi soir son refus de discuter avec les nationalistes flamands, affirmant que le parti n’était « pas incontournable. »

La mission d’un mois remplie par les préformateurs Rudy Demotte (PS) et Geert Bourgeois (N-VA) n’a pas permis de rapprocher les points de vue entre leurs deux partis. Ils ont demandé à être déchargés de leur mission. Le Roi tient sa décision en délibéré et a entamé une consultation des présidents de parti.
► Paul Magnette sur la formation fédérale: «Nous n’allons pas discuter avec la N-VA»
Depuis les élections du 26 mai, les regards sont tournés vers le PS et la N-VA, premiers partis de leur communauté linguistique. Après quatre mois d’information, Didier Reynders (MR) et Johan Vande Lanotte (SP.A) ont invité les deux formations à se jeter à l’eau. Libéraux et chrétiens-démocrates les appellent toutes deux régulièrement à « prendre leurs responsabilités » et entamer des négociations pour former une majorité. Or, Paul Magnette a répété lundi soir que la N-VA n’était « pas incontournable ».
D’autres formules de coalition sont possibles, par exemple en associant les socialistes, les écologistes, les libéraux et le CD&V. Ecolo et Groen ont d’ailleurs envoyé un communiqué rappelant qu’ils étaient disponibles « pour des solutions ». L’Open VLD et le CD&V, en revanche, jugent très difficile d’entrer dans un gouvernement sans majorité dans le groupe linguistique flamand, ce qui serait le cas d’une coalition sans la N-VA. Les libéraux flamands ont en outre exclu une formule avec les écologistes.
Ce mardi, le Roi recevra la Première ministre et négociatrice du MR, Sophie Wilmès, à 9h30. Elle sera suivie par la présidente de l’Open VLD, Gwendolyn Rutten, à 10h30, et par le président du SP.A, John Crombez, à 11h30, a-t-on appris lundi.
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La Flandre est riche,la Wallonie pauvre. Le budget wallon dérape;la Fédération Wallonie Bruxelles est exsangue.Toutes les institutions sont dans le rouge; Pendant ce temps, l'économie européenne ralentit dangereusement. Le risque est donc que moyennant un apport significatif d'argent par la Flandre, les politiciens wallons acceptent un certain confédéralisme;ce qui signifierait à terme un pouvoir d'achat diminué de 20 %. Le reste n'est que élucubrations.
Les différences idéologiques entre le PS et la NVA sont tellement énormes, qu'un compromis est quasi impossible, sans désavouer totalement leurs promesses aux électeurs. Le PS veut financer leur programme par une augmentation sensible des impôts, qui seront obligatoirement payés par les Flamands pour les deux tiers, donc par les électeurs de la NVA...
Le PS ne représente que 10% de l’électorat belge la Nva 16 % ...Magnette cherche à limiter les dégâts pendant le reste de la législature et offre un superbe cadeau à la Nva et aux élections flamands pour les prochaines élections. Toujours cette réflexion a court terme de la part de nos politiciens wallons.