Pourquoi les banques seront (ou pas) le moteur de la transition écologique

Une nouvelle étude de L’ONG Fairfin rappelle que la transition écologique ne sera possible qu’avec l’aide du secteur financier privé. Les chercheurs plaident pour de vraies sanctions sur les investissements « bruns » des banques.

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Journaliste au service Economie

Par Amandine Cloot

Publié le 5/11/2019 à 18:18 Temps de lecture: 4 min

Pas de financement, pas de transition écologique. Coût annuel du chantier pour la Belgique d’ici à 2050 ? « Important mais malheureusement, impossible à chiffrer avec précision », rappelle une nouvelle étude « Comment financer la transition climatique » de L’ONG Fairfin qui lutte pour une finance plus durable, « tant les méthodologies utilisées pour identifier les besoins diffèrent ou manquent d’ambition ».

Par contre, le rapport – qui se veut une « compil’ » des travaux réalisés récemment en la matière – est implacable sur un point : si la Belgique veut se donner les moyens de son ambition, le secteur financier privé va devoir mettre la main à la pâte. En investissant plus, certes, mais surtout en investissant différemment.

L’occasion de mesurer l’effort réalisé par les banques belges ces dernières années en matière de support à l’économie « verte ». Constat : il y a encore du boulot.