Accueil Économie Consommation

La Belgique et les Pays-Bas se disputent une centrale néerlandaise

La centrale, d’une capacité de 1.304 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation de trois millions de foyers, se situe à proximité de la frontière belgo-néerlandaise à Maasbracht, aux Pays-Bas.

Temps de lecture: 2 min

La ministre fédérale de l’Energie Marie Christine Marghem (MR) a reçu une lettre courroucée de son homologue néerlandais Eric Wiebes, dans laquelle il s’oppose à ce que la centrale de Maasbracht (Pays-Bas), actuellement à l’arrêt, serve à l’avenir à alimenter exclusivement la Belgique en électricité, rapporte le quotidien De Morgen mardi. La centrale, d’une capacité de 1.304 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation de trois millions de foyers, se situe à proximité de la frontière belgo-néerlandaise à Maasbracht, aux Pays-Bas. Son propriétaire, le groupe énergétique RWE, et la société limbourgeoise Nuhma ont déjà fait part de leur projet de déployer, d’ici 2020, une ligne à haute tension souterraine pour relier la centrale au réseau belge.

À lire aussi Recherche nucléaire: Myrrha avance lentement mais sûrement

Mais c’était sans compter le refus du gouvernement néerlandais qui, pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre prévoit de fermer ses centrales au charbon d’ici 2030, et aura donc besoin d’alternatives pour assurer sa sécurité d’approvisionnement en cas d’absence de soleil ou de vent.

Les discussions vont se poursuivre

La Belgique cherche, elle, à augmenter ses capacités en raison de la fermeture programmée des centrales nucléaires en 2025. Pour compenser le besoin d’électricité supplémentaire, la ministre de l’Energie Marie Christine Marghem a mis en place un mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) qui prévoit un système de soutien aux centrales au gaz afin de stimuler leur construction et d’assurer une alimentation électrique continue.

Dès 2021, des entreprises privées pourront participer aux appels d’offres publics. La centrale de Maasbracht figurait en bonne place puisqu’elle avait un avantage sur les potentiels concurrents qui devaient encore construire leur centrale. Il ne restait plus qu’à la relier au réseau belge. « Maasbracht était une option pour nous, mais seulement si elle était exclusivement reliée à la Belgique », commente le porte-parole de la ministre Marghem, selon qui les discussions se poursuivront avec le ministre néerlandais Eric Wiebes.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

9 Commentaires

Aussi en Consommation

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

Retrouvez l'information financière complète

L'information financière
Geeko Voir les articles de Geeko VacancesWeb Voir les articles de VacancesWeb