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Le CEO de Charleroi Airport ne «s’oppose pas» à une taxe environnementale

Il ne se dit ou sur le kérosène pour l’aérien, mais préconise une solution européenne. Au risque de voir des compagnies quitter la Belgique.

Temps de lecture: 2 min

Je ne sais pas si cette ’honte de voler’ va prendre ici comme elle a pris dans les pays nordiques. Même sur de courtes distances...», déclare samedi le CEO de l’aéroport de Charleroi, Philippe Verdonck, dans les colonnes de La Libre.

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«Ce mouvement écologiste existe, mais d’un autre côté l’Iata (NDLR: l’association internationale du transport aérien) a encore annoncé cette semaine que le trafic aérien allait doubler, si pas plus, d’ici 2035. Ce sont des informations contradictoires», poursuit celui qui dirige le 2e aéroport du pays depuis mai.

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Il ne se dit «pas opposé» à une taxe environnementale ou sur le kérosène pour l’aérien, mais préconise une solution européenne. Au risque de voir des compagnies quitter la Belgique.

«On parle beaucoup du train pour remplacer les avions, mais les moyens manquent», pose-t-il encore. «Le train peut devenir un vrai concurrent sur certaines distances, mais cela dépend des destinations.»

>Plusieurs pays européens appellent à une taxation plus forte de l’aérien

Le CEO compare le niveau de son entreprise à celui de Brussels Airport. «Charleroi n’est plus un aéroport low cost: 65% de nos passagers qui partent le matin sont des passagers business. Oui, on a des compagnies low cost ici, tout comme Brussels Airport en a aussi désormais. Mais regardez nos bâtiments: on n’a plus rien à voir avec d’autres aéroports low cost qu’on peut voir en Europe».

Philippe Verdonck annonce par ailleurs que la tente de contrôle devant l’aéroport de Charleroi, mise en place après les attentats de Bruxelles, va être enlevée. Elle sera remplacée par un bâtiment en dur comprenant également des surfaces commerciales.

 

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6 Commentaires

  • Posté par LAMBERT André, samedi 9 novembre 2019, 10:01

    Je ne suis absolument pas contre la présence de BSCA. Mais cependant, force est de constater qu'en passant en quelque 10 années, de 800.000 à près de 10 millions de passagers annuellement, ce développement exponentiel a aussi engendré exponentiellement de fortes nuisances chez les riverains. On dirait vraiment que Charleroi veut ravir la 1ère place à Zaventem et en important tous les soucis que rencontrent les Bruxellois.. C'est un peu la grenouille qui se veut faire plus grosse que le boeuf !!!

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