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Mutineries policières en Bolivie: Evo Morales dénonce un coup d’Etat «en cours»

Dix-sept jours après le début des manifestations contre la réélection de Morales, au moins trois unités de police se sont mutinées.

Temps de lecture: 2 min

Le président bolivien Evo Morales a dénoncé vendredi un coup d’Etat «en cours» après des mutineries de police dans trois villes intervenues alors que l’opposition exige sa démission, trois semaines après sa réélection controversée.

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«Soeurs et frères, notre démocratie est en danger à cause du coup d’Etat en cours que des groupes violents ont lancé contre l’ordre constitutionnel. Nous dénonçons devant la communauté internationale cette attaque contre l’Etat de droit», a indiqué sur Twitter le président indigène de gauche à l’issue d’une réunion d’urgence avec plusieurs ministres.

«J’appelle notre peuple à prendre soin pacifiquement de la démocratie et de la CPE (Constitution politique de l’Etat) pour préserver la paix et la vie en tant que biens suprêmes au-dessus de tout intérêt politique», a ajouté Morales dans un autre tweet.

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Dix-sept jours après le début des manifestations contre la réélection de Morales, au moins trois unités de police se sont mutinées, dans la ville de Cochabamba (centre) tout d’abord, puis à Sucre (sud, capitale de la Bolivie) et à Santa Cruz (est), une région riche à l’est du pays et un bastion d’opposition. Des scènes de fraternisation entre policiers et manifestants de l’opposition ont été observées dans la capitale.

Le gouvernement a exclu pour le moment d’envoyer les militaires pour soumettre les policiers mutins.

 

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