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Colombie: «Si on parle on nous tue, si on se tait aussi»

Des dizaines de dirigeants amérindiens ont été tués ces derniers mois. Ces assassinats s’ajoutent à ceux perpétrés contre les anciens guérilleros des Farc et les militants des droits de l’homme dans un contexte très polémique qui a obligé le ministre de la Défense à démissionner.

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Si on parle on nous tue, si on se tait on nous tue, alors autant parler », avait déclaré, le 29 octobre, Cristina Bautista, 42 ans, dirigeante du peuple Nasa, lors d’un rassemblement de sa communauté près de Tacueyo (département du Cauca) dans le sud-ouest de la Colombie. Quelques heures après, elle perdait la vie avec quatre de ses compagnons de la Garde indigène (non armés), victime d’un attentat attribué à un groupe présenté comme une dissidence de l’ancienne guérilla des Farc.

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