La Commission des provisions nucléaires appelle à changer la loi au plus vite
Le texte de 2003 est lacunaire. Selon la CPN, il faut le modifier pour éviter que la population belge n’ait à supporter l’énorme coût de la gestion des déchets nucléaires. Appel est lancé au prochain gouvernement.


Il n’est pas encore paru, mais le prochain rapport annuel de la Commission des provisions nucléaires (CPN), révélé par nos confrères de L’Echo, fait déjà du bruit. En cause, un avis par lequel la CPN dit, en substance, que le temps presse pour modifier la loi du 11 avril 2003, qui règle actuellement la question de la gestion des déchets des centrales nucléaires, dont la dernière fermera ses portes en 2025. « Une fois de plus, le besoin urgent de revoir la loi du 11 avril 2003 s’est vérifié afin d’éviter que les défauts et lacunes du texte actuel (…) ne perpétuent un risque considérable qui pourrait avoir pour conséquence que la population belge doive supporter à l’avenir les énormes coûts (estimés pour l’heure à plus de 10 milliards d’euros pour le bâtiment de stockage à long terme, NDLR) pour le démantèlement des centrales nucléaires et/ou la gestion des matières fissiles irradiées ».

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Que tout cela est dit sur un ton bien feutré ! Mais ces dix milliards sont des roupies de sansonnet, par rapport aux coûts réels de traitement des déchets (y compris les centrales elles-mêmes) et ne représentent rien s'il fallait payer les dégâts humains et matériels des catastrophes nucléaires qui nous pendent au nez. Je serais curieux de connaître le montant prévu pour les "réparations" qui sont repris dans les contrats d'assurances de Engie à cet effet !