«La Belgique doit respecter les décisions de la justice espagnole»
Le gouvernement espagnol espère que la justice belge donnera une suite favorable aux demandes d’extradition de l’ex-président séparatiste catalan Carles Puigdemont et deux de ses anciens ministres. La chambre du conseil de Bruxelles se prononcera sur les nouveaux mandats d’arrêt européens le 16 décembre.

Il y a quelques semaines, la Cour suprême d’Espagne a rendu un arrêt dans le procès contre douze responsables du processus indépendantiste catalan pour les faits survenus au cours des mois de septembre et octobre 2017. Par ces faits, ceux-ci cherchaient, délibérément et unilatéralement, à imposer la sécession de la Catalogne en portant atteinte à la Constitution et aux lois espagnoles. Ces événements ont plongé la société catalane dans une profonde crise institutionnelle, politique et sociale, qui divise douloureusement la Catalogne.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Une véritable séparation des pouvoirs n’existe pas en Espagne. Vous le savez bien. La semaine passée, même votre Premier ministre Sanchez a avoué qu’il contrôlait le bureau du Procureur !!!! C’est incroyable ! Il y a 15 jours, vous-même avez personnellement menacé la Belgique de représailles si Carles Puigdemont n’était pas livré à l’Espagne ! Où est la séparation des pouvoirs ? Le procès des indépendantistes catalans est un procès politique. Son déroulement a été dénoncé par toutes les associations des Droits de l’Homme. Vous oubliez de le dire (la presse espagnole aussi). Hier, lors d’une conférence de presse à Madrid, Charles Michel a rappelé à l’Espagne le concept de la séparation des pouvoirs… la presse espagnole n’en parle pas ! Cette semaine, l’Ecosse a refusé de livrer sans analyse Clara Ponsati (ancienne ministre de Catalogne). La Justice espagnole met tous les jours des Catalans en prison. Mais ils sont plus de 2.000.000 à avoir voté et élu au Parlement européen Junqueras (en prison pour 13 ans), Puigdemont et Comin (exilés en Belgique) et vous les ignorez. C’est ça votre démocratie ? « Tsunami democratic » adepte de la désobéissance civile perturbe l’Espagne. Que faites-vous ? Vous voulez la mettre officiellement dans la catégorie des « terroristes » ! Le problème de la Catalogne est très profond. Vous n’arriverez à une solution que par le dialogue avec un médiateur externe (par exemple l’Europe ou la Suisse), mais vous le refusez. Plus vous mettrez les gens en prison, plus la solution politique s’éloigne et plus les indépendantistes se braqueront. L’Espagne deviendra ingouvernable. Est-ce donc si difficile de s’asseoir à une table et de parler ? C’est d’ailleurs la demande de Tsunami democratic, mais aussi de personnalités politiques et intellectuelles du monde entier.
Monsieur Ducarroz, êtes-vous à la solde de Puigdemont? Car il y a autant de contrevérités et de mensonges dans votre texte qu'il devient fastidieux de vous ouvrir les yeux. Comptez, au moins, les voix indépendantistes lors des dernières élections: environ 1.500.000, pas 2 millions. Et étudiez les faits: les réunions de Pedralbes ont stoppé net de par l'intransigeance indépendantiste. Lorsque le fascisme pointe sa tête, cessez de l'appeler "démocratie" Franco aussi parlait de sa "democracia orgánica".