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Comment rendre de l’air à ceux dont le souffle est coupé

Aux cliniques Saint-Luc, un programme de revalidation par l’exercice permet aux patients de retrouver une part d’autonomie. Reportage.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 5 min

Regardez, je vais trottiner. » José, 48 ans, monte sur le tapis roulant qui augmente sa vitesse progressivement. Juste pour quelques minutes, entre plusieurs périodes de marche. Banal ? Pas vraiment. Il y a trois ans, José a développé une pneumonie sur une grippe qui a dégénéré. Son diaphragme a été plicaturé, ce qui a provoqué le fait qu’il doive compter sur une machine extérieure pour faire fonctionner ses poumons, à l’hôpital puis chez lui. « On est suspendu à la machine, on est étendu tout le temps. » La saturation de son sang en oxygène tombe à 52, alors qu’il est proche de 100 pour les individus en bonne santé. Cela veut dire que son sang apporte moins d’oxygène à ses organes, à son cerveau, ses muscles.

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1 Commentaire

  • Posté par Jacobs Nathalie, dimanche 17 novembre 2019, 17:09

    Il manque cruellement en Belgique, des centres de réhabilitation et non comme présentés dans cet article, des séances de revalidation. La différence pose sur différents points, mais un qui me semble important, est l'apport de réels conseils respiratoires, les exercices respiratoires pour un désencombrement bronchique par exemple,.... La France propose des séjours de réhabilitation, et les avantages (côté malade) sont indéniables, même si je sais que certains médecins indiquent que les études n'ont pas mis en évidence ces avantages ! Non vraiment, il serait grand temps de tenir compte de ce que la personne malade ressent... Apprendre à 'mieux' respirer, apprendre à adapter sa vie, apprendre à bien prendre ses traitements, apprendre à faire sa toilette sans 'cracher ses poumons', sont des choses faciles à mettre en place pourtant, très peu de lieux proposent ce genre de prises en charge. Il faut dire qu'avec ce type de pathologie, les aberrations ne manquent pas, je pense en autre, à l'octroi de l'oxygénothérapie... Vous pouvez être en dyspnée sévère, votre état de santé est tel que vous êtes en attente d'une transplantation pulmonaire et pourtant, l'oxygénothérapie ne vous est pas remboursée par la mutuelle !! Parce que la théorie dit que sans désaturation, cela est considéré comme du confort !! Oui oui.... Du confort ! Pour vous donner une petite idée de la situation (une petite idée seulement), courrez un 500m en ne pouvant respirer et inspirer que par une paille, même dans la phase de récupération, avec ce petit exemple, vous vous rapprocherez de ce que traversent de nombreuses personnes touchées par la BPCO, sauf que ces personnes, cela leur arrivent en mangeant, en parlant, en voulant se rendre de la voiture à l'hôpital,.... Alors non, l'oxygénothérapie et la réhabilitation ne sont pas du confort pour ces personnes, c'est une question de survie !

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