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Magnette manie l’«effet cliquet» en quête d’un arc-en-ciel

L’informateur devrait être reconduit ce lundi. Il opère en objectivant des convergences entre partis afin, idéalement, de tracer une coalition arc-en-ciel. Maingain parle d’un « effet cliquet ».

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 4 min

Informateur royal depuis le 7 novembre, président du PS depuis le 19 octobre, Paul Magnette, endossant le maillot national, n’écarte aucune option dans sa recherche d’une ébauche de majorité gouvernementale, mais vise surtout, sous son autre maillot rouge (le socialiste), à créer les conditions permettant de lancer une coalition sans la N-VA. Attendu au Palais ce lundi après-midi pour y faire rapport, il devrait, nous explique-t-on, être reconduit dans sa mission d’information, pour un délai d’une semaine où jusqu’à fin novembre.

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2 Commentaires

  • Posté par Clodong André, lundi 18 novembre 2019, 15:04

    Il y a trop de partis politiques en Belgique. Les inévitables compromis empêchent de diriger le pays sainement. Le coût des structures (administrations, cabinets ministériels) est infiniment plus élevé qu'au Danemark par exemple. Cela est payé par le contribuable lambda. Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias.

  • Posté par Deckers Björn, lundi 18 novembre 2019, 8:58

    C'est sans aucun doute la première fois depuis le 26 mai qu'on ressent une progression dans les discussions. L'approche du fond avant la forme semble être la bonne et en effet, l'effet "cliquet" pourrait être la bonne méthode. Pour autant, rarement on aura du déplorer à ce point les effets pervers de la "particratie". La particratie portée à son comble. Suspendu d'abord à la formation des gouvernements régionaux jusque fin septembre, la formation du gouvernement fédéral est à présent suspendue à l'interminable saison des présidentielles partisanes. On nous explique ainsi doctement qu'on y verra plus clair, peut-être, enfin, une fois que les Commissaire CD&V et MR auront enfin été désignés. Cela n'est pas nouveau, on connait le surpoids des présidents de partis dans la démocratie malade de Belgique. Ici, on atteint un comble, les partis en prenant leur temps pour achever leurs délicates sélections, suspendent le pays à leurs bidouilleries internes. Si l'on peut comprendre que les partis politiques décident de post poser la présidentielle après les élections pour plusieurs raisons (à commencer par la plus drôle : pour un parti qui s'apprête à s'en faire coller une, autant attendre la claque des urnes et l'inévitable effacement du sortant pour programmer l'élection, notons que ça n'a pas empêché le Cdh d'innover et de désigner un nouveau président pour aller chercher la claque de son prédécesseur. Comme quoi...). Bref, si l'on veut bien considérer que le modèle n'est pas vicié jusqu'à la moelle (particratie), peut-on au moins exiger des partis politiques qu'ils tiennent un agenda de présidentielle qui soit décent svp? Le CD&V qui ne manque pas d'humour nous promet enfin son président pour la Saint-Nicolas (Vous parlez d'un cadeau!!!), doit-on attendre la Noël pour avoir une alliance en bonne et due forme? Alleluïa, il est né le divine enfant?

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