Effondrement d’un pont en France: une telle catastrophe est-elle possible chez nous?
Dans le sud-ouest de la France, un pont métallique suspendu s’est effondré, provoquant la mort d’une jeune fille. Ce modèle n’est pas utilisé chez nous où l’on s’inquiète plutôt de l’état des milliers de ponts communaux.


Sans surprise, l’effondrement d’un pont sur le Tarn à Mirepoix, dans le sud-ouest de la France, fait remonter à la surface une question angoissante : une telle catastrophe est-elle possible chez nous ? Le 14 août 2018, la rupture du pont Morandi surplombant Gênes (43 morts) avait suscité la même interrogation.
Et la réponse avait de quoi inquiéter : en Wallonie, 40 ponts étaient considérés comme « dangereux, à réparer en priorité absolue » tandis que 150 autres ouvrages d’art souffraient de « défauts importants et évolutifs », selon la nomenclature officielle. Des chiffres à relativiser toutefois : on dénombre près de 5.000 ponts au sud du pays. A Bruxelles, les problèmes liés aux viaducs Reyers et Herrmann-Debroux étaient mis en évidence.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Comme précisé, le pont en question était limité à 19t, mais le semi qui s'y est engagé faisait plus du double (J'ai entendu 44t). Et comme l'entreprise d'où venait ce semi était toute proche, il y a fort à parier que ça n'était pas la 1ère fois que ce camion et, possiblement d'autres de la même société, s'aventurait sur ce pont où il n'aurait jamais dû être, causant la mort d'une personne (en plus du chauffeur du camion). En y circulant sans doute régulièrement, ces charroits ont accéléré la fatigue et l'usure du pont, causant sa destruction éventuelle. Donc, la question qu'il faut poser est de savoir si, chez nous, il existe des ponts limités en tonnage empruntés régulièrement par des convois très largement au dessus du tonnage autorisé. Reste à savoir si le chauffeur, mort dans l'accident (qui n'en est pas vraiment un, tant il était écrit qu'il arriva), et possiblement d'autres, avait reçu pour ordre de sa direction d'emprunter ce pont, alors que sa limite était connue et routinement dépassée de plus de 2 fois!