Accueil Techno

Snapchat tente de contrer la désinformation

La plateforme prisée des adolescents n’adopte ainsi ni la stratégie de Facebook — qui autorise la plupart des publicités politiques, même en cas de mensonge — ni celle de Twitter qui va quasiment toutes les interdire.

Temps de lecture: 2 min

Les publicités politiques sur Snapchat sont passées au crible pour s’assurer qu’elles ne sont pas trompeuses ou fallacieuses, a confirmé lundi Snap, la maison mère du réseau social.

La plateforme prisée des adolescents n’adopte ainsi ni la stratégie de Facebook — qui autorise la plupart des publicités politiques, même en cas de mensonge — ni celle de Twitter qui va quasiment toutes les interdire.

À lire aussi Pourquoi Snapchat a perdu des millions d’utilisateurs quotidiens

«Nous examinons toutes les publicités, y compris les publicités politiques», a dit le président-directeur général de Snapchat, Evan Spiegel, dans un article publié par CNBC.

«Ce que nous essayons de faire, c’est de créer un lieu pour les publicités politiques sur notre plateforme, surtout dans la mesure où nous touchons beaucoup de jeunes et de primo-votants, nous voulons qu’ils puissent être intégrés à la discussion politique mais nous n’autorisons pas des choses comme la désinformation dans ces publicités», a poursuivi le jeune dirigeant.

>Facebook tient compte de nouvelles influences lors des prochaines élections américaines

Snapchat interdit les publicités politiques trompeuses ou fallacieuses et a une équipe chargée de décortiquer ces messages sponsorisés pour s’assurer qu’ils n’enfreignent pas la réglementation du réseau social.

Fin octobre, Twitter avait lancé un énorme pavé dans la mare en annonçant que le réseau social n’accepterait plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde. La plateforme californienne a néanmoins indiqué vendredi exempter les bonnes causes, comme la défense de l’environnement ou la promotion de l’égalité sociale, de cette interdiction.

>Les Belges utilisent de moins en moins Facebook

Chez Twitter, ces règles vont entrer en vigueur à partir du 22 novembre.

Chez Facebook, on prône l’inverse. Mark Zuckerberg, le patron-fondateur du premier réseau social au monde, a récemment défendu les messages politiques sur sa plateforme, y compris s’ils comportaient des mensonges ou des contre-vérités, au nom de la liberté d’expression.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

0 Commentaire

Aussi en Techno

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

Geeko Voir les articles de Geeko