Deliveroo, Uber Eats...: le fisc court toujours derrière les coursiers
Si leurs « employeurs », les plates-formes numériques, ne se conforment pas aux règles imposées par le fisc, les milliers de livreurs « collaboratifs » passeront à la caisse.


Nous l’avions rapporté en avril dernier (Le Soir du 24/05), entre le fisc et Deliveroo, la situation était tendue. En cause : la plate-forme qui organise la livraison de plats de restaurant ne respectait pas l’essence de la loi sur l’économie collaborative, qui impose des transactions entre particuliers uniquement. En pratique, à moins de revoir son fonctionnement interne, ses livreurs ne pouvaient pas bénéficier de l’exemption fiscale prévue par le cadre légal jusqu’à 6.250 euros de revenus annuels. Statut qu’on leur avait pourtant vendu comme acquis depuis l’obtention de l’agrément nécessaire par l’entreprise début 2018.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Vouloir reprendre d'une main ce qu l'on avait pourtant donné avec l'autre: question de cohérence et de crédibilité, c'est nul, nul et encore nul. Le Fisc n'est plus a une incohérence près...