Spirale de violence au Sud-Kivu
Depuis plusieurs mois, le Sud-Kivu est pris dans une spirale de violence, et plus particulièrement la région de Fizi et la zone dite des hauts plateaux où vit la communauté des Tutsis congolais Banyamulenge.


Le représentant de l’ONU à Kinshasa, François Grignon, s’en est ému, relevant qu’en octobre seulement, 90 « incidents » avaient été recensés entraînant le déplacement de plusieurs centaines de personnes dont les maisons avaient été incendiées. Des différends fonciers opposant les pasteurs Banyamulenge aux agriculteurs d’autres groupes ethniques(les Babembe et les Bafuleros entre autres) et portant sur la gestion des pâturages et des champs sont l’explication généralement donnée à ces violences qui ont entraîné plusieurs assassinats de chefs coutumiers et en mai dernier le meurtre d’un important notable banyamulenge. Au-delà de ces rivalités d’ordre foncier se trouve un conflit bien plus ancien : les Congolais du Sud-Kivu n’ont jamais accepté la présence parmi eux de Tutsis banyamulenge, dont les premiers groupes, venus du Rwanda voisin, s’étaient installés sur les hauts plateaux du temps de la colonisation belge.

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