Le Vampire de Muizen revoit la lumière
Staf Van Eycken ne pouvait plus bénéficier depuis dix ans de ces rares sorties. Elles sont aussi un outil de gestion pénitentiaire.


Staf (Gustaaf) Van Eycken, 64 ans, a bénéficié mardi de sa 87e permission de sortie d’une durée de 16 heures, dix ans après avoir bénéficié de la 86e en 2006. En dix ans, il a dû constater combien le monde avait changé en se rendant au chevet de ce prêtre malade, hébergé dans un couvent de la région de Courtrai. Ce religieux le visitait régulièrement à la prison de Louvain-Centrale et l’aidait à supporter une longue détention de 43 ans, entamée en mars 1972 après son arrestation et sa condamnation à la peine de mort pour le meurtre de trois femmes à Muizen.
Ce triple crime, dont le souvenir demeure vivace dans la région de Malines, lui a valu le surnom de « Vampire de Muizen ». Fasciné par les seins de ses victimes, il les mordait, laissait dans leurs chairs sa sinistre signature. Staf Van Eycken n’a jamais varié : il ne veut pas être libéré car il sait que la prison est son meilleur rempart contre une récidive qu’il appréhende comme inévitable.
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