Hommes, engagez-vous contre les violences

2019 semble marquer un tournant : 10.000 citoyennes et citoyens ont manifesté à Bruxelles contre les violences faites aux femmes, soit le double de l’an dernier.

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Journaliste au service Société

Par Elodie Blogie

Publié le 25/11/2019 à 06:00 Temps de lecture: 3 min

Il y a deux ans, seules 3.000 personnes s’étaient rassemblées, répondant au premier appel de la Plateforme Mirabal à manifester contre les violences faites aux femmes. L’an dernier, 5.000 manifestantes et manifestants avaient défilé à Bruxelles autour du 25 novembre. 2019 semble marquer un tournant : 10.000 citoyennes et citoyens ont nourri le cortège, le double de l’an dernier. Bien sûr, on a surtout vu des associations féministes, des partis politiques, des associations syndicales. Bien sûr, nous sommes encore loin de l’exemple espagnol, où, dès 2018, huit millions de femmes ont défilé dans les rues pour la grève des femmes du 8 mars. Ce samedi, à Paris, 50.000 personnes se sont aussi mobilisées à l’appel du collectif « Nous Toutes ».

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2 Commentaires

Posté par Monsieur Alain, lundi 25 novembre 2019, 9:14

Ce n'est pas au moment où les femmes prennent conscience d'elles-mêmes que les hommes doivent la ramener. Elles iront le plus loin possible et ça ne sera pas encore assez avant le reflux qui ne manquera pas de se manifester tôt ou tard (le + tard possible). Respect et bienveillance mesdames, telles devraient être nos lignes de conduite, nous, les hommes blancs issus du baby-boom qui vivons, nous aussi, le quotidien de la stigmatisation certes bien moins douloureux que le vôtre.

Posté par Bricourt Noela, lundi 25 novembre 2019, 9:08

Il y a la violence physique et morale; mais son fondement et sa presque légitimité vient aussi du mépris affiché partout que ce soit dans les médias, en littérature, au cinéma, bref dans les arts en général à l'égard de notre apparence physique et de notre âge. Que n'a t'on entendu des références "au sac de la mamy; au chien chien à sa mémère…" L'économie est en grande partie fondée sur notre beauté qui doit être entretenue à grands frais sous peine d'être délaissée, moquée dans l'indifférence générale et avec la bénédiction de beaucoup.

Posté par Monsieur Alain, lundi 25 novembre 2019, 9:14

Ce n'est pas au moment où les femmes prennent conscience d'elles-mêmes que les hommes doivent la ramener. Elles iront le plus loin possible et ça ne sera pas encore assez avant le reflux qui ne manquera pas de se manifester tôt ou tard (le + tard possible). Respect et bienveillance mesdames, telles devraient être nos lignes de conduite, nous, les hommes blancs issus du baby-boom qui vivons, nous aussi, le quotidien de la stigmatisation certes bien moins douloureux que le vôtre.
Posté par Bricourt Noela, lundi 25 novembre 2019, 9:08

Il y a la violence physique et morale; mais son fondement et sa presque légitimité vient aussi du mépris affiché partout que ce soit dans les médias, en littérature, au cinéma, bref dans les arts en général à l'égard de notre apparence physique et de notre âge. Que n'a t'on entendu des références "au sac de la mamy; au chien chien à sa mémère…" L'économie est en grande partie fondée sur notre beauté qui doit être entretenue à grands frais sous peine d'être délaissée, moquée dans l'indifférence générale et avec la bénédiction de beaucoup.