Quatre membres du monde judiciaire liégeois dans le collimateur de la justice
À la base de cette affaire, une relation sentimentale entre la greffière de l’instruction et le principal inculpé, patron d’une société de transport.

Le dossier qui était au programme de la chambre du conseil de Liège ce jeudi a secoué le palais de justice de Liège dans les années 2015-2016, et il y a laissé des traces. Neuf hommes d’origine turque, travaillant dans le commerce et le transport, figurent parmi les inculpés dont le renvoi est sollicité par le parquet. Il en est de même pour quatre personnes qui évoluaient dans le milieu judiciaire au moment des faits : une greffière de l’instruction, une employée du parquet, un enquêteur de la PJF et un policier qui officiait parfois comme traducteur. À l’époque, des perquisitions avaient été menées, sous la houlette de la conseillère de la cour d’appel, France Baeckeland, officiant comme un instructeur délégué au tribunal de première instance, au sein même du palais de justice de Liège.
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