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Les racines élémentaires de Pierre Mertens: «Kafka et la catastrophe du Bois du Cazier ont changé ma vie»

Tout jeune octogénaire, Pierre Mertens se souvient qu’il recevait le Prix Rossel il y a 50 ans, pour « L’Inde ou l’Amérique ». Le romancier se retourne sur sa vie, placée sous le signe de l’engagement et de la passion littéraire.

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Journaliste au service Culture Temps de lecture: 12 min

Il nous reçoit dans sa caverne d’Ali Baba. Une sorte d’île aux trésors littéraires, tout au sommet d’un nid d’aigle, à Boitsfort, qui domine la forêt de Soignes et les souvenirs de son enfance. Il y vit depuis 1974. Nous entrons. Il s’excuse. Son île est un appartement noyé de livres, de journaux jaunis, de manuscrits, de lettres, de photos, de disques classiques – pas moyen de s’asseoir. On y croise les fantômes de Kafka, Proust, Pasolini, Cortazar, Kundera, Schubert, Bach, Brueghel, sa grand-mère… Plus tard, alors que notre photographe l’invite à le filmer, assis, il insiste pour se saisir de sa canne, qui ne le quitte plus depuis qu’il se meut si difficilement. « Je la veux à mes côtés », dit-il, « elle l’a bien mérité, la pauvre ».

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