Poursuivre la croissance du secteur, attirer et développer les talents, entreprendre de manière circulaire et favoriser une alimentation équilibrée, telles sont les 4 recettes de Fevia, la fédération de l'industrie alimentaire, présentées lundi lors d'un mémorandum adressé à la future législature. La fédération veut apporter des solutions et collaborer avec le futur gouvernement afin de renforcer la position de ses membres sur le marché intérieur belge - qui souffre de la concurrence et du commerce transfrontalier notamment - et rebondir sur le marché des exportations.
L'an dernier, l'industrie alimentaire belge, qui recouvre 26 secteurs, a engrangé un chiffre d'affaires de 51,8 milliards (Belgique et exportations), en légère baisse de 0,8%. Le marché intérieur a baissé de 5,3% en raison de la concurrence du commerce transfrontalier et d'importations. Le commerce transfrontalier a progressé de près de 5% (4,7%).
Les exportations, point fort du secteur industriel le plus important du pays, ont atteint 26,3 milliards d'euros, en légère progression de 0,6%.
"Le marché intérieur reste difficile. Le commerce transfrontalier pèse sur le secteur ainsi qu'une 'lasagne' de taxes", a souligné Jan Vander Stichele, président de Fevia. "Par ailleurs, malgré le tax-shift, les coûts salariaux restent élevés par rapport à nos voisins de même que les coûts énergétiques dont notre industrie est grande consommatrice."
Les exportations, locomotive du secteur, ont "perdu de la vitesse dans leur croissance". Renforcer le marché intérieur et rebondir sur les exportations, telle est la ligne de visée du secteur alimentaire.
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