«Vibrations de la terre»: Bai Ming, «lumière blanche»
Près de deux cents porcelaines haut de gamme dans un lieu à la hauteur, hélas en sursis.

Dans la tourmente financière depuis plusieurs mois, le musée Keramis est tout de même parvenu à mettre sur pied la belle exposition programmée depuis longtemps du céramiste chinois Bai Ming. Cet artiste dont la renommée et la reconnaissance sont à l’image d’un talent universel, a choisi le musée de La Louvière pour une rétrospective de deux cents pièces placée sous le commissariat de Christine Shimizu, ancienne directrice du musée Cernuschi à Paris.
Unique en Wallonie, Keramis a été inauguré en 2015 autour des anciens fours-bouteille de la défunte faïencerie Boch dans le but de préserver un patrimoine riche de 8.000 pièces et d’exposer les artistes contemporains acquis à ces techniques. Le site muséal, sous l’égide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, est tout à la fois audacieux et harmonieux, intégrant l’ancien bâtiment en briques et les fours monumentaux dans une belle et ample structure de béton que les architectes ont voulu à l’image de l’argile, mouvante et façonnable.

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