Affaire Khashoggi: la rapporteure de l’ONU dénonce l’inaction des Etats
L’experte de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard, pense que le monde envoie le mauvais message en ne demandant aucun compte aux Saoudiens.


Agnès Callamard n’est pas du genre à renoncer. Dans sa tâche de « rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme », cette experte française a mené à bien une enquête de six mois sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi tué le 2 octobre 2018 dans les locaux du consulat de son pays à Istanbul. Dans son rapport, sorti en juin dernier, elle estimait que le journaliste qui collaborait avec le Washington Post avait été victime d’un « crime d’Etat » qui plus est « prémédité » et révélait qu’elle avait trouvé « assez de preuves crédibles pour enquêter sur le rôle du prince héritier saoudien », le fameux Mohamed Ben Salmane, dans ce meurtre. Mme Callamard était à Bruxelles hier et a fait le point avec la presse.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
En voilà une grande révélation plusieurs mois plus tard...L'ONU dans son efficacité légendaire
Le pétrole saoudien n'est pas indispensable. Une cure d'amaigrissement des coffres saoudiens serait salutaire.