Theo Francken : «L’immigration, ce n’est pas communautaire»

Cela fait huit mois que Theo Francken (N-VA) occupe le secrétariat d’Etat à l’Asile et à la Migration. Après presque un an, c’est l’occasion de dresser un premier bilan.

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Chef du service Politique

Par Bernard Demonty et Bernard Demonty et Ann-Charlotte Bersipont

Publié le 10/07/2015 à 07:44 Temps de lecture: 6 min

Le 6 juillet, il y a eu un nombre record de demandes d’asile en Belgique (220). Cette hausse vous inquiète ?

Oui, la hausse est énorme et ne s’arrête pas. Cela s’observe dans tous les pays européens, notamment en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche. La hausse que nous observons aujourd’hui s’explique parce que la mer Méditerranée est calme. Il y a beaucoup de gens qui tentent la traversée en bateau. Cela devrait continuer jusqu’octobre, c’est un phénomène annuel lié à la météo. Mais ce n’est pas tout. Pour comprendre cette augmentation, il faut regarder plus loin que le bout de son nez, plus loin que la Belgique, que la Flandre, que la Wallonie ou Bruxelles. Le contexte mondial est tout simplement négatif. Les Européens ne doivent pas être naïfs, la pression aux frontières européennes ne va pas diminuer. C’est vraiment le moment d’agir. Maintenant, pas dans dix ans.