«La guerre éclate toujours, hélas»
La population paie chaque jour au prix fort les affrontements entre les différents camps armés qui déchirent la Syrie, mais son sort ne soulève guère de vagues d’indignation dans nos contrées...

Dans les années 1970, lorsque les bombardiers américains pilonnaient le Nord-Vietnam, ils étaient des centaines de milliers à manifester dans les rues de Paris, Rome ou Berlin pour dénoncer « l’impérialisme américain ». En 2003, lorsque les néoconservateurs fourvoyèrent les Etats-Unis dans l’invasion de l’Irak, ils furent encore des dizaines de milliers à marcher sur les grands boulevards pour décrier la « grande Busherie ».
Et aujourd’hui ? Personne. Aucune pancarte indignée, aucun slogan outragé, aucun cri révolté, alors que les avions russes lancent leurs bombes sur les civils et les hôpitaux, alors que les hélicoptères de Bachar el-Assad jettent leurs « barrel bombs » sur les combattants et les habitants de villes rebelles, alors que les extrémistes de Daesh prennent tout le monde au piège.

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