Quelque 400.000 ménages en situation de précarité énergétique
Personnes isolées et familles monoparentales sont les plus touchées par les hausses du prix de l’électricité, alerte la Creg, Commission de régulation de l’électricité et du gaz. Pour mieux les aider, indicateurs et mécanismes d’aide doivent être précisés ou repensés.


Depuis la libéralisation du marché en 2007, les prix de l’électricité ont gonflé. Précisément de 62 % en 11 ans (31 %, hors inflation). Bien plus rapidement donc que vos revenus. Le poids de votre facture énergétique pèse donc fatalement plus lourd qu’avant sur votre budget total à la fin de l’année. Pour certains ménages, trop lourd.
La Creg, Commission de régulation de l’électricité et du gaz, définit un ménage en situation de précarité énergétique s’il dépense plus de 10 % de son revenu net disponible (budget hors logement) à sa facture de gaz et/ou d’électricité. Dans un nouveau rapport, le régulateur estime qu’au minimum 400.000 ménages sont aujourd’hui concernés par la problématique.
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Une grande partie des augmentations est due aux hausses des tarifs des intercommunales de distribution comme ORES et RESA. Par ailleurs, par rapport aux montants des facturations signalées ci-dessus, il serait possible d'économiser plus de 400 € par an en comparant les tarifs et en changeant de fournisseur. C'est à la GREG et à la Cwape de faire le nécessaire pour mieux maîtriser ces facturations excessives d'autant plus que les familles les plus précarisées sont les moins à même de faire jouer la concurrence.