Un code génétique qui se répare


Afin de découvrir les causes des résistances extrêmes des rotifères, l’UNamur et le CEN envoient les rotifères pendant deux semaines autour de la Terre dans la Station spatiale internationale. Ils seront exposés aux conditions spatiales. De retour sur Terre, les chercheurs examineront les échantillons afin d’observer la reproduction, l’expression génique et la structure du génome. « L’expression génique lance aux cellules le signal de produire, si nécessaire, des protéines, afin de régénérer, par exemple, l’ADN endommagé. En étudiant ce phénomène en détail nous serons capables d’observer les processus qui se déroulent chez les rotifères et, par conséquent, quels mécanismes les protègent des conditions extrêmes dans l’espace », explique le Docteur Boris Hespeels, biologiste à l’UNamur. Karine Van Doninck (UNamur) complète : « Ensuite, nous vérifierons si la structure du génome de l’ADN endommagé a été régénérée correctement. Un génome régénéré incorrectement peut mener à l’infertilité, à des anomalies chez les progénitures ou même à la mort. »

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