Ne pas confondre ours polaire et belette
En dépit de progrès fulgurants, les tests restent peu rassurants.

Les soucis de la reconnaissance faciale ne se posent pas qu’en termes éthiques ou politiques. Le hic, et non des moindres, est d’abord technique. En clair : elle ne fonctionne pas à tous les coups. A faible distance, dans de bonnes conditions d’éclairage et avec un sujet statique, les résultats sont quasi imparables. C’est le cas pour les bornes d’accès dans les aéroports.
Dès que la personne bouge, est noyée dans une foule lointaine, le résultat est plus aléatoire. Le risque ? Prendre des vessies pour des lanternes, comparer des pommes à des poires. Ou confondre un ours polaire avec une belette ou un babouin, comme ce fut le cas pour des chercheurs de l’université de Jérusalem qui avaient entraîné un algorithme à reconnaître différents animaux, sur base d’images fixes ou de vidéos.
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