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Sous Al-Sissi, l’Egypte bâillonne les journalistes

Dans l’Egypte contemporaine, aucune voix discordante n’est permise. Les rares journalistes qui font mine de ne pas le comprendre risquent gros.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 4 min

Trois journalistes égyptiens – un couple marié et un de leurs amis – croupissent depuis le 28 novembre dernier en prison au Caire. L’accusation est grave : « appartenance à une organisation terroriste ». La mésaventure de Solafa Magdy, Hosam El-Sayyad et Mohamed Salah n’a rien d’exceptionnel dans l’Egypte contemporaine. Comme l’indiquait ce 4 décembre l’ONG Reporters sans frontières (RSF), au moins 22 journalistes ont été jetés en prison ces deux derniers mois, et une grosse quinzaine n’ont pas été libérés. Avec le chef d’inculpation retenu contre le trio précité – Solafa Magdy est également accusée de « diffusion de fausses nouvelles » – il y a gros à parier qu’ils resteront à l’ombre pour longtemps. Le parquet général de la Sûreté de l’Etat a en tout cas requis une détention provisoire de quinze jours pour investigations.

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