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Hyperréalisme à la Boverie: les émotions à fleur de peau

Moulé, reproduit à la perfection, le corps humain est au cœur du parcours présenté à la Boverie. Mais au-delà de la prouesse technique, c’est quand l’émotion surgit que l’on est pleinement conquis.

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Chef adjoint au service Culture Temps de lecture: 4 min

Mais que fait donc cette jeune fille, cherchant à enlever (ou à enfiler) son pull dans la première salle du parcours de la Boverie ? Il faut quelques secondes pour réaliser que, malgré son look d’ado bien actuel, il s’agit là d’une sculpture du français Daniel Firman. Première surprise d’un parcours qui n’en manque pas. Dès la salle suivante, on hésite devant deux membres du personnel semblant attendre les directives de leur supérieur. L’un est assis sur un coffre à outil, le regard perdu dans le vide, une foreuse à ses pieds. L’autre, appuyé à une escabelle, arbore un air soucieux. Là encore, il faut un moment pour se convaincre qu’il ne s’agit pas de deux ouvriers de l’équipe du musée mais bien d’une sculpture… en bronze de Duane Hanson, datant de 1993. En bronze mais avec les vêtements et les vrais cheveux des deux ouvriers d’un musée allemand lui ayant servi de modèle. D’où leur réalisme criant.

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