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48% des travailleurs belges sont «pauvres»

Une étude réalisée par Solidaris et Sud Presse s’intéresse aux « travailleurs pauvres », c’est-à-dire aux travailleurs qui n’ont pas les moyens d’épargner à la fin du mois.

Temps de lecture: 1 min

Sud Press a révélé des chiffres alarmants : 48 % des travailleurs belges seraient pauvres. Il faut comprendre par là que 48 % n’arrivent pas à mettre de côté à la fin du mois. 32 % s’en sortent tout juste avec leur salaire, 9 % finissent à découvert, et 7 % sont au bord de la précarité.

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L’enquête a mis en lumière d’autres faits alarmants. 68,9 % des familles monoparentales sont touchées par ce phénomène.

Parmi les 48 %, on retrouve un pourcentage de près de 70 % de travailleurs sous CDI.

Enfin, on apprend que plus de 60 % des locataires sont en difficulté.

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19 Commentaires

  • Posté par Lilien Raymond, lundi 9 décembre 2019, 12:52

    La prochaine étude de Solidaris nous apprendra que tous les travailleurs sont pauvres, puisqu'ils sont obligés de travailler pour boucler leur fin de mois ... Votez PTB !

  • Posté par Bricourt Noela, lundi 9 décembre 2019, 11:20

    Faire peur et victimiser.

  • Posté par brenes norbert, lundi 9 décembre 2019, 9:59

    La pauvreté est généralement définie soit en termes absolus (montant fixé en fonction d'un panier de biens alimentaires et non alimentaires nécessaires à la survie quotidienne), soit en termes relatifs (est pauvre celui qui a moins de 60% du revenu médian - ce dernier critère mesurant mieux les inégalités qui prévalent dans un pays). Les deux approches ont leurs mérites. Mais la définition de la pauvreté qui repose sur la capacité ou non à épargner, voilà qui est nouveau...soyons créatifs !

  • Posté par Biblio , lundi 9 décembre 2019, 15:06

    Sur ce coup vous semblez l'être en matière empathie.

  • Posté par Lambert Louis, lundi 9 décembre 2019, 9:57

    Quand on voit le nombre sans cesse croissant de gens qui partent en vacances en avion, quand on voit les foules qui se précipitent lors du Black Friday et autres journées de soldes, quand on voit qu'une université a dû décaler les dates d'examen pour permettre aux étudiants de partir au ski, on se demande vraiment si la moitié des familles sont pauvres ! Etre pauvre c'est sans doute ne pas pouvoir se payer le smartphone dernier cri ni partir trois fois par an en vacances ? Baser une enquête sur les revenus déclarés alors que tout le monde sait que les Belges sont les rois de la fraude fiscale, ce n'est pas très sérieux.

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