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France: les premières leçons d’une révolte sociale

La manifestation syndicale de la semaine dernière contre la réforme des retraites est bien plus vaste que les trente manifestations des gilets jaunes. Il s’agit bien cependant d’une révolte sociale qui dépasse les seules retraites. Le sort du gouvernement dépendra de l’unité de l’opposition syndicale.

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Chroniqueur Temps de lecture: 4 min

Jeudi, grande manifestation syndicale contre la réforme des retraites : énorme succès.

Samedi, trente manifestations de « gilets jaunes » dans la foulée de cette révolte sociale : énorme bide.

Spectaculaire retournement de situation. Il y a encore quelques mois, il était de bon ton de gloser sur le fait que le mouvement « gilet jaune » avait ringardisé et marginalisé le mouvement syndical. Le verdict est tombé.

Arnaque médiatique

En vérité, nous avons été victimes d’une énorme arnaque médiatique (on reconnaîtra que j’ai tenté, sans succès, de la démystifier).

Jeudi donc, près d’un million de citoyennes et de citoyens ont défilé dans toute la France.

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9 Commentaires

  • Posté par Verbergt Charles, mardi 10 décembre 2019, 17:36

    Ce qui est choquant, voire révoltant, par ces temps de réformes restrictives, ce sont les ultra privilèges des politicien(e)s, élu(e)s et non élu(e)s, qui cumulent plusieurs mandats, plusieurs retraites, campent leurs enfants, /amants/maîtresses, épouses dans des emplois fictifs ou assimilés, le tout assorti de logements de fonction, voitures, chauffeurs, repas gastronomiques, frais de repas, frais d'obsèques (!), etc ... payés par le contribuable. Le 9 décembre 2019, il fallait entendre Marlène Schiappa expliquer que "cette réforme allait permettre aux femmes d’avoir une meilleure retraite" ... Un joli numéro de pipeau ! Parallèlement, Jean - Paul Delevoy, "haut-commissaire aux retraites" et zélateur de Macron, est au lobby de l'assurance ce que Macron est au lobby de la banque. Or, le lobby assureurs/banques est le principal intéressé à la destruction du système de la répartition et à l’ouverture à la capitalisation comme complètement de retraite. Pour ce faire, et afin de convaincre les éventuels sceptiques, des spots publicitaires s'affichent sur des chaînes télé françaises. Toutefois, et malgré les éléments de langage déclinés par les chantres aux pouvoirs - et pas uniquement le pouvoir politique -  la retraite à points et le recul de l’âge de la retraite, tendront surtout à condamner tous ceux qui ont un métier précaire à une pension amoindrie.

  • Posté par Deckers Björn, mardi 10 décembre 2019, 10:56

    Eric Vermeulen, vous êtes un très bon élève de la pensée unique. Un bon petit soldat. Vous aurez un susucre. Oui, évidemment, l'allongement de la durée de vie impose une question sur l'allongement de la durée de carrière. Mais! Car il y a plusieurs "mais". Mais, un, on n'en parle bizarrement moins mais l'allongement de la durée de vie marque le pas. Dans certains pays très peu sociaux comme au Royaume Uni, on a même entamé le chemin inverse (faudra-t-il alors diminuer l'age de la pension???). Mais deux, la réformes Macron ne se contente pas de d'allonger la durée de carrière mais va globalement vers une diminution de la pension. Il en est de même dans les plans fumeux de la réforme avortée de M. Bacqueleine. Mais trois, l'école de pensée néolibérale a réussi la gageure de nous faire nous même accepter le démantèlement par pièces à raison d'une ou deux réformes de "modernisation" par an (pensions, santé, conditions de travail,...) des conquêtes sociales de nos ancêtres. Les conditions de travail du XIXème, ça vous tente? Mais mon bon monsieur, c'est cela la concurrence vertueuse et la mondialisation heureuse!

  • Posté par Verbergt Charles, jeudi 12 décembre 2019, 14:33

    @ Vermeulen Éric A quelles dettes faites-vous allusion ? Celles générées depuis des décennies par un état glouton qui les impute au Peuple ? Ce n'est pas un dérèglement climatique qui nous décimera mais un  dérèglement humain et on le voit tous les jours.

  • Posté par Vermeulen Eric, jeudi 12 décembre 2019, 9:25

    Bien sûr...Laissons les dettes aux générations futures. Pour votre information, je suis loin d'être néo-libéral.

  • Posté par Bricourt Noela, mardi 10 décembre 2019, 8:22

    Il y a 300 milliards de réserves pour payer les retraites en France. Monsieur Macron divise les gens pour s'en tirer. Monsieur Attali ,un de ses proches a fait ,hier une critique acerbe de cette réforme. Monsieur Pierre Bonsavallon, professeur honoraire au collège de France , longuement interrogé sur cette réforme y est largement défavorable. Cette réforme , mal préparée, mal communiquée ne fera qu'appauvrir ceux que Macron méprise et qu'il ne connaît pas, en technocrate qu'il est.

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