Avec ou sans la N-VA? «Les deux informateurs doivent d’abord se convaincre eux-mêmes», estime la presse flamande

Le roi Philippe a chargé mardi soir le président du MR Georges-Louis Bouchez et son homologue du CD&V Joachim Coens d’une mission d’information en vue de la formation d’une nouvelle majorité fédérale.

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« Maintenant il y a deux informateurs qui vont vérifier si la N-VA est intéressée de monter dans le gouvernement », écrit De Morgen. « Le Roi refuse de choir un camp ». Le journal parle également du manque d’expériences des présidents de partis qui viennent d’être nommés à la tête de leur parti. « Avec cette formule, le Roi calme la bataille entre le CD&V et l’Open VDL ».

De Standaard explique que, après qelques jours à la tête de leur parti, le Roi a décidé de jeter Joachim Coens et George-Louis Bouchez dans l’abîme. « Ils disposent d’une semaine pour parcourir tous les pistes possibles maison aussi se convaincre eux-mêmes de ce que le MR et le CD&V veulent : former une coalition arc-en-ciel ou explorer la piste dans laquelle le PS et la N-VA gouverneraient ensemble ».

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« Dans quelques jours, on devrait savoir si on aura un gouvernement avec ou sans la N-VA », conclut De Standaard.

« Un autre petit tour », titre Gazet Van Antwerpen qui souligne que Bart De Wever est le seul à avoir commenté qu’avec la nomination de Georges-Louis Bouchez et Joachim Coens, la piste arc-en-ciel était écartée. « Le Palais a désigné les deux partis qui estimaient qu’il était encore trop tôt pour écarter la N-VA ».

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« Peut-être que le Palais espère un regard neuf en nominant des présidents de partis nouvellement élus », commente le journal.

Pour Het Laatste Nieuws, choisir Joachim Coens et Georges-Louis Bouchez est un choix crédible.

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« Le fait qu’ils aient peu d’expérience en tant que nouveaux présidents de parti ne dérange pas le Roi. Il choisit consciemment un duo avec une perspective nouvelle, et surtout : pas de passé politique trop lourd qui pourrait causer des difficultés ou des tensions. Autre point important : ni l’un ni l’autre n’a l’ambition de devenir Premier ministre, de sorte que la question de savoir qui obtiendra les 16 ne jettera pas une ombre sur les négociations. Cela risquait de se produire si, par exemple, Koen Geens ou Gwendolyn Rutten étaient envoyés sur le terrain. De plus, le CD&V et le MR sont tous deux nécessaires à un gouvernement stable, quelle que soit la coalition ».