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Trolls, mensonges, fake news: l’électeur britannique sous le déluge d’une campagne «trash»

Les coups tordus ont miné les six semaines de campagne. Un précédent historique au pays du « fair play », souvent fomenté par les candidats eux-mêmes. Le toupet de Boris Johnson aurait de quoi faire rougir Trump.

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Responsable du pôle Multimédias Temps de lecture: 4 min

Pauvres électeurs britanniques », écrit Mary Fitzgerald, rédactrice en chef de l’ONG OpenDemocracy dans une opinion publiée mardi par le New York Times. « Ils subissent un déluge de distorsions, de dissimulation et désinformation sans précédent dans l’histoire du pays. Longtemps idéalisée comme le berceau du fair-play, la Grande-Bretagne est désormais l’hôte du virus du mensonge, de la tromperie et de la fraude numérique qui afflige de nombreux autres pays à travers le monde ». A commencer par celui de Donald Trump.

Encore traumatisé par le scandale Cambridge Analytica, et le vol de données privées à des fins de manipulation de l’opinion avant le Brexit, le pays clôture une « des campagnes les plus sales jamais enregistrées » confirme pour sa part Richard Sambrook, directeur du Centre for Journalism à l’Université de Cardiff.

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5 Commentaires

  • Posté par Visiteur, samedi 14 décembre 2019, 10:12

    Les anglais n'ont rien à voir avec le continent. Ils sont une ile, ont résisté aux allemands et leur vrai pays c'est aussi l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Canada. Rule Britannia, Britannia rules the waves !!

  • Posté par brenes norbert, jeudi 12 décembre 2019, 17:09

    A Mme Lucas : vous avez raison mais à mon goût c'est sans aucune mesure avec les erreurs commises par les Tories et le Labour. Les Tories pour avoir provoqué ce réferendum et négligé leur campagne au bénéfice des mensonges de Farage, le Labour pour avoir été largement co-responsable de la défaite du Remain en ne soutenant pas clairement celui-ci. En ce qui concerne le Labour on se demande d'ailleurs toujours quelle est leur position. Corbyn affirme qu'il négociera un nouvel accord avec les 27, beaucoup plus favorable pour le Royaume. Il soumettrait ensuite cet accord à un nouveau réferendum. Imaginez une minute l'accueil qu'il recevra à Bruxelles ! Après plus de trois ans de tergiversations tout le monde en a marre. Que fera-t-il sa tentative de renégociation échoue ? Brexit no deal ? Remain ? Who knows ??

  • Posté par brenes norbert, mercredi 11 décembre 2019, 20:51

    Le seul "grand" parti qui ne ment pas est le parti Liberal Democrat (centre gauche) : il est clairement pour le Remain et il ne promet pas la lune. Conséquence : il est invisible et sera battu à plate couture...

  • Posté par Lucas Danièle, jeudi 12 décembre 2019, 10:57

    C'est vrai, mais sa nouvelle présidente a commis deux erreurs monumentales: Elle a assuré, dès son élection, qu'elle serait la prochaine Premier Ministre (alors qu'elle était à peine connue en dehors du Parti); elle a aussi promis, si son Parti gagnait les élections, qu'elle renverserait le résultat du référendum en révoquant l'Art. 50 qui commençait le processus de sortie de l'UE. (alors que 52% avaient voté pour la sortie de l' Angleterre). De plus, le fait qu'elle avait été ministre dans la coalition avec les Conservateurs et que, en tant que telle, elle avait voté POUR le triplement des frais d'études universitaires, alors que son Parti avait promis de les supprimer.

  • Posté par Ask Just, mercredi 11 décembre 2019, 19:43

    Si les britanniques des classes populaires sont naïfs assez pour croire leurs tabloïds et les sornettes des Tories, ils n'auront a s'en prendre qu'a eux mêmes. Les infos étaient dispo sur ce qui les attend, il suffisait d'un peu de volonté et d'esprit critique pour les trouver... Demain la GB prouvera au monde que celui qui contrôle l'info des masses peu éduquées possède d'office la clé du pouvoir. Et comme il faut de l'argent pour contrôler cette info, on sait ou restera le pouvoir...

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