L’Algérie a un président mais la population le récuse
Du scrutin présidentiel controversé de ce 12 décembre est sorti un « vainqueur », Abdelmajid Tebboune, 74 ans, ex-Premier ministre, proche de l’armée. Des vagues immenses d’Algériens ont accueilli la nouvelle en criant leur hostilité au nouveau « raïs ».


Abdelmajid Tebboune n’aura même pas eu le plaisir de fêter son « élection » à la présidence de la république algérienne après le scrutin de ce jeudi : dès l’annonce de son « succès » ce vendredi 13 décembre, la population est descendue en masse dans les rues de nombreuses grandes villes, pour hurler son hostilité à cette « mascarade ». Un 43e vendredi de protestation, au parfum d’élections cette fois, pour les Algériens plus que jamais remontés contre le régime. Et ambiance morose, donc, pour le tout nouveau « rais » accusé par la majorité des Algériens d’être l’homme désigné par l’armée, détentrice réelle du pouvoir et qui, du reste, ne s’en cache même plus.

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