Grand Baromètre: à la Chambre, Vlaams Belang et N-VA majoritaires dans le groupe flamand
Selon notre projection réalisée sur base des résultats du Grand Baromètre , les partis nationalistes-séparatistes dominent le groupe linguistique néerlandophone, avec 47 sièges sur 89.
Les projections en nombre de sièges réalisées par Ipsos ont tout leur intérêt au moment où l’on ne parle que de ça : la possibilité mathématiquement de mettre sur pied telle ou telle coalition fédérale, sa surface en nombre de députés à la Chambre et dans les groupes linguistiques…
Qu’en est-il ? La projection donne à voir un groupe linguistique flamand radicalisé à droite, avec… 27 sièges pour le Vlaams Belang, qui bondit de 9 sièges par rapport aux élections du 26 mai. Derrière, la N-VA décroche 20 sièges, elle se tasse : dans notre Grand Baromètre de septembre, elle perdait 4 sièges par rapport aux élections, elle en reperd un ici, ce qui fait 5 unités en moins au final.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir22 Commentaires
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Posté par vanderhulst baudouin, jeudi 18 juin 2020, 23:48
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Posté par Delpierre Bernard, dimanche 15 décembre 2019, 13:03
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Posté par Gerard Karlshausen, dimanche 15 décembre 2019, 12:56
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Posté par Lambotte Serge, dimanche 15 décembre 2019, 1:08
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Posté par Deckers Björn, samedi 14 décembre 2019, 21:50
Plus de commentairesLa NVA doit se demander si c'est intelligent de s'allier avec le Belang. Les voix qu'elle perd régulièrement vont au Belang et l'hémorragie pourrait continuer. Donc l'addition des deux partis concurrents me paraît assez théorique.
Le poison nationaliste instillé par l'église et le cvp durant des décennies a abouti à un très large fédéralisme satisfaisant dans un premier temps mais qui a débordé depuis par la vague NVA elle-même dépassée par la vague beaucoup plus populaire du VB..et comme en face, les vieilles recettes du PS et de ses acolytes n'ont pas changé alors même qu'ils appréhendaient la profondeur des problèmes sans pour autant les affronter en disant la vérité et proposer des reformes dures mais indispensables au redressement du sud, les lendemains ne seront pas roses pour la Wallonie fossilisée par sa croyance en la pérennité des acquis..
Ceci n'est qu'un sondage. Et on peut se demander s'il est bien opportun d'en faire en une période aussi troublée. L'opinion est volatile et les sondages se trompent souvent. En attendant le blabla qui les accompagne ne fait qu'exciter les passions alors qu'un brin de réflexion et de sérénité ne serait pas mal venu. Beaucoup de gens en ont assez des tergiversations et se tournent vers les gens qu'ils pensent (souvent à tort) capables de les en sortir (cfr. les élections en Grande-Bretagne).Que gagne-t-on à jeter de l'huile sur le feu avec de tels sondages?
Jambon et Van Griecken s'en regardent déjà dans le blanc des yeux.
Les mots manquent. La Flandre cède à son tour l'ivresse de l'amnésie et du repli identitaire. Un combat rigoureusement anachronique si l'on tient compte des enjeux de notre époque. Il y a dans la montée des extrêmes droite de cette époque un aveuglement sidérant. La prime sinistre de notre modèle de société donnée à l'individualisme roi nous entraîne chaque jour un peu plus de l'abîme. je ne sais plus si c'est André Malraux qui avait dit cela mais dans tous les cas, il avait raison : "Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas". Nous y sommes. Avoir fondé comme valeur unique la possession, le moi uber alles rend fou. Quoiqu'il en soit, le différentiel F / N dans ce pays devient potentiellement explosif. La Wallonie doit se préparer un nouvel avenir post-belge. Le confédéralisme n'est même plus une solution, sauf à pactiser avec la peste brune. Reste dans la mesure des possible à défendre aussi Bruxelles. Tout doit être mis en oeuvre pour éviter que Bruxelles tombe sous la coupe de ces siphonnés du bulbe! Et là, le problème est encore bien plus aigu. Sinistre...