Une étude montre que le vapotage augmente le risque de plusieurs maladies pulmonaires
Les données proviennent de l’enquête Population Assessment of Tobacco and Health (PATH), qui a suivi 32.000 adultes américains de 2013 à 2016.

Une étude ayant suivi 32.000 Américains pendant trois ans montre que les consommateurs de cigarettes électroniques augmentaient leur risque de souffrir des mêmes maladies pulmonaires chroniques que les fumeurs, selon des résultats publiés lundi.
Aux Etats-Unis un lien entre le vapotage et une maladie fulgurante et grave ayant causé 52 décès (Evali) a été établi cette année, mais cette maladie est très spécifique à un type de recharges, souvent illicites et vendues sous le manteau, infusées au cannabis et contenant un ingrédient causant la toxicité, une huile de vitamine E.
L’étude publiée lundi est plus large et statistique. Elle montre que les vapoteurs avaient 30 % de plus de risque de développer des maladies chroniques des poumons telles que la bronchite, l’asthme, l’emphysème ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive, par rapport aux personnes qui ne vapotent pas.
Des risques triplés
Lorsque les gens vapotent et fument en même temps, ce qui est fréquent, le risque est triplé.
« Nous avons conclu que les e-cigarettes étaient nocives en elles-mêmes, avec des effets qui se produisent indépendamment de la consommation de tabac conventionnel », dit l’un des auteurs, Stanton Glatz, professeur de médecine et directeur du centre de recherche sur le tabac de l’université de Californie à San Francisco.
Il s’agit de la première étude à avoir suivi des vapoteurs dans le temps et à avoir montré un tel lien, selon les auteurs, qui publient leurs travaux dans la revue American Journal of Preventive Medicine.
Les données proviennent de l’enquête Population Assessment of Tobacco and Health (PATH), qui a suivi 32.000 adultes américains de 2013 à 2016.
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L'article dit que l'e-cigarette est dangereuse, ce qui n'est pas faux. Mais il ne compare pas cette dangerosité à celle de la cigarette classique: c'est certainement dommage, mais cela ne le rend pas pour autant mensonger, seulement beaucoup moins intéressant.
Mission et valeurs du groupe ROSSEL et donc du SOIR... MISSION & VALEURS MISSIONS Après des décennies de croissance, le marché de la presse est entré, il y a plusieurs années, dans une phase de profonde et irréversible mutation. L’émergence de nouvelles technologies numériques y est pour beaucoup. L’information est aujourd'hui disponible instantanément sur les réseaux numériques et le plus souvent de manière gratuite. Toutefois, il résulte de cette culture du "partout" et du "tout de suite", une crédibilité, voire une véracité, des informations de plus en plus aléatoires. Le Groupe Rossel entend défendre le travail journalistique et la pertinence des informations qu'il publie. Les lecteurs et internautes demandent à être guidés dans ce nouveau dédale d'actualités, de nouvelles et de contenu. Ils ont besoin de pouvoir y distinguer le vrai du faux, l’information de fond du simple fait divers, du « buzz », ou du "fake news". 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Par contre, le groupe Rossel est engagé dans un processus de centralisation continue de ses fonctions de « support » (informatique, comptabilité, finances, achats, administration, etc.) afin, chaque fois que possible, de dégager des synergies économiques ou opérationnelles et de mutualiser les outils et les investissements. VALEURS La première valeur défendue depuis toujours par le Groupe Rossel est sans doute la notion d'indépendance et la neutralité. C'est elle qui a été à l'origine de la constitution du Groupe. C'est elle qui conditionne le contenu rédactionnel, mais aussi le fonctionnement et les choix stratégiques. C'est cette valeur fondamentale qu'Emile Rossel promouvait au 19e siècle : « Sans couleur politique, [le journal] s’interdit de prendre position dans les luttes qui irritent et divisent. Il se bornera à relater les faits importants, laissant à l’intelligence du lecteur le soin d’en tirer les conclusions. En observant une neutralité absolue – ce qui n’exclut pas l’intérêt – il entend ne jamais blesser ni heurter l’opinion de personne » (Extrait de « Programme », in Le Soir, 17 décembre 1887, page 1). Cette valeur de base en a conditionné d'autres plus opérationnelles comme l'entrepreneurship, la responsabilisation, l'adaptabilité et la collaboration. Ces valeurs, toujours actives aujourd’hui, se sont étendues à toutes les entreprises du Groupe au fur et à mesure de leur entrée au périmètre. Elles sont portées, comme la neutralité et l'indépendance, par chaque collaborateur au sein du Groupe, quels que soient sa fonction et son rôle. Chacun s’oblige par exemple à s’abstenir, par son comportement, son apparence, son habillement, de manifester dans l’entreprise (en privé ou en public), une quelconque opinion politique, philosophique, morale ou religieuse ». Ces valeurs trouvent depuis l'explosion du monde numérique un écho tout particulier alors que les réseaux numériques et les réseaux sociaux véhiculent de moins en moins d'informations indépendantes, vérifiées et validées par des professionnels qui cherchent, trouvent, vérifient, trient, prioritisent, et valident avant toute publication. NOTRE HISTOIRE Après des décennies de croissance, le marché de la presse est dans une phase de profonde et définitive mutation. PARTENARIATS Le groupe Rossel est actif dans diverses associations sectorielles. Découvrez-les. FINANCES Rossel a toujours su conserver une totale indépendance financière. LE GROUPE Mission & Valeurs Partenariat Finances Histoire Corporate Governance Données consolidées
Voici le genre d'information que LE SOIR se garde bien de transmettre à ses lecteurs , il s'agit de l'Académie nationale de médecine française : ..." les avantages prouvés et les inconvénients indûment allégués de la cigarette électronique (vaporette) La confiance en la cigarette électronique est aujourd’hui ébranlée par l’observation d’une soudaine épidémie de pathologies pulmonaires localisée aux Etats-Unis ainsi que par le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui sans argumenter, qualifie la cigarette électronique « d’indiscutablement nocive ». La position exprimée par l’Académie en 2015 conseillait de garantir la sûreté des produits, de déclarer les substances présentes dans les eliquides et surtout d’en interdire la vente aux mineurs ainsi que la publicité et l’usage là où il est interdit de fumer. C’est le cas aujourd’hui en France où les cigarettes électroniques relèvent de normes de qualité et de sécurité, à l’inverse des Etats-Unis. Cette crise de confiance pourrait causer la mort de milliers de fumeurs alors que le tabac tue la moitié de ses fidèles consommateurs. Ne pas confondre le contenant nocif avec la toxicité du contenu L’épidémie américaine d’atteintes pulmonaires est due à un détournement de son usage car, après avoir mis en cause le vapotage en tant que tel, le Center for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) reconnaissent que ce détournement est la cause principale de cette épidémie dont sont atteintes en quatre mois près de 2200 personnes avec 42 décès. Il ne faut pas accuser le contenant d’être nocif alors que c’est le contenu qui est en réalité nocif et responsable de l’alerte américaine. La vaporette moins dangereuse que la cigarette aide à l’arrêt et à la diminution de la consommation de tabac. 700 000 fumeurs ont décroché grâce à elle. Il est établi que la vaporette est moins dangereuse que la cigarette : Comme l’a indiqué l’Académie nationale de médecine dès 2015, il est donc préférable pour un fumeur de vapoter. Depuis 2016, la Haute autorité de santé (HAS) la considère « comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs », parfois mieux que les autres substituts nicotiniques comme le montre un essai randomisé. Santé Publique France indique qu’au moins 700 000 fumeurs ont décroché grâce à la cigarette électronique. Si l’inquiétude est totalement fondée aux USA, ce n’est pas ce qui est constaté en France car les études de Paris Sans Tabac montrent que la consommation globale de nicotine chez les jeunes - vaporette plus tabac - diminue grâce à la réglementation française et européenne. L’épidémie de mésusage par les jeunes rappelle aux américains qu’ils ont insuffisamment réglementé son usage. Ce défaut de réglementation explique cette crise, comme celle des opioïdes. En France, nombre de fumeurs qui s’apprêtaient à passer à la vaporette au lieu du tabac ne doivent pas hésiter puisque l’HAS en a fait un produit utile à l’arrêt du tabac et qui a fait ses preuves. L’Académie nationale de médecine prévient qu’il ne faut pas se tromper d’ennemi ! "
J'accuse LE SOIR de malhonnêteté ,de volonté de désinformation , de travestir la réalité et de dissimuler la vérité à ses lecteurs ! Voici donc le reste de l'information de l'AFP dont vous a volontairement privé LE SOIR et nous sommes en droit de savoir quel jeu joue LE SOIR et pour qui roule ce "journal" . Voici donc la suite qui aurait dû figurer dans l'article "Les résultats montrent que substituer la cigarette électronique au tabac normal réduit les risques... mais que cette substitution est en réalité très rare." « Très peu de gens le font », dit Stanton Glatz. « La plupart des fumeurs rajoutent la cigarette électronique et deviennent des utilisateurs des deux, ce qui augmente significativement leur risque de maladie des poumons au-dessus du risqué lié à la cigarette ».