Alexandre Trocki la force tranquille
Ce stradivarius de la scène belge joue « Une veillée » sur un thème, l’absence, qui le touche de près.

Le théâtre belge ne compte pas vraiment de stars. Est-ce de la modestie ou un déficit de fierté culturel ? On n’a pas encore tranché. En tout cas, si la Belgique francophone cherchait des emblèmes de son savoir-faire théâtral, Alexandre Trocki se hisserait dans le haut du panier. Voilà trente ans que cet acteur à la fois solaire et ténébreux promène sa voix de basse, son jeu tout en intériorité et sa dégaine de timide sauvage sur les planches. Ne surtout pas se fier à sa nature discrète : sur scène, l’animal vous remue à plus de 8 sur l’échelle de Richter ! Pourtant, rien ne prédisposait le bonhomme, né dans une famille de petits commerçants, italiens par sa mère et polonais par son père, à devenir acteur.

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