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Généraux arrogants, marmitage et boucherie

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Journaliste au service Forum Temps de lecture: 2 min

Verdun, c’est d’abord une histoire de généraux arrogants, véritables dieux militaires en un temps où la vie humaine ne pèse pas grand-chose. L’expression « chair à canon » trouve une actualité pressante entre février et décembre 1916.

L’Allemagne est bien sûr responsable de la guerre. Mais la décision calamiteuse de démanteler les défenses de Verdun fut prise en 1915 par le général Joffre. Il entendait rééditer sur la Somme le « miracle de la Marne » qui en 1914 avait plongé la France dans la « joffrolâtrie », au risque de désarmer des endroits jugés moins stratégiques.

Il fallut le déluge de feu des premiers jours pour que Joseph Joffre comprenne qu’une partie essentielle allait se jouer à Verdun. Bon gré mal gré, il céda la place au général Philippe Pétain qui réorganisa la défense de la ville. Pétain fut lui-même remplacé par Robert Nivelle, un jusqu’au-boutiste bravache et brouillon qui contribuera à transformer la bataille en une vaste boucherie.

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