Etat de droit: l’UE divisée sur la posture à adopter face au dossier maltais
Les eurodéputés veulent que la Commission initie un dialogue avec Malte sur l’Etat de droit. Les appels à la démission du Premier ministre sont plus timides.


Le maintien au pouvoir du Premier ministre maltais, Joseph Muscat, après les révélations sur de possibles implications de certains de ses proches dans l’assassinat de la journaliste d’investigation Daphne Caruana Galizia, il y a deux ans, divise les institutions européennes.
Muscat a promis début décembre de démissionner d’ici le 12 janvier, le jour où son parti nommera son successeur. « Je suis inquiète par l’absence d’urgence, en particulier au Conseil européen (chefs d’Etat et de gouvernement, NDLR) et dans une moindre mesure à la Commission » sur le dossier maltais, a estimé l’eurodéputé néerlandaise Sophia in’t Veld, lors d’un débat en séance plénière, mardi. Les criminels qui ont fait assassiner la journaliste maltaise qui enquêtait sur les faits de corruption et de pots-de-vin « ne seront pas impressionnés par nos déclarations », a-t-elle ajouté.
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