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Von der Leyen: un «no deal» sur la relation après le Brexit nuirait plus au Royaume-Uni qu’à l’UE

Dans ce cas de figure, l’UE continuerait en effet « de bénéficier de son marché unique » et « des accords signés avec (ses) partenaires », contrairement au Royaume-Uni, a développé la dirigeante allemande face aux députés européens.

Temps de lecture: 2 min

Une absence d’accord (ou « no deal ») sur la future relation entre l’Union européenne et Londres aurait « plus d’impact sur le Royaume-Uni » que sur les Européens, a estimé jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « Si nous ne pouvons pas conclure d’accord d’ici (fin) 2020, nous serons de nouveau au bord du précipice. Ce qui nuirait clairement à nos intérêts. Mais cela aurait plus d’impact sur le Royaume-Uni que sur nous », a-t-elle déclaré face aux eurodéputés à Strasbourg.

Dans ce cas de figure, l’UE continuerait en effet « de bénéficier de son marché unique » et « des accords signés avec (ses) partenaires », contrairement au Royaume-Uni, a développé la dirigeante allemande.

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Les Britanniques doivent quitter l’UE le 31 janvier 2020, date à laquelle s’ouvrira une période de transition, destinée à éviter une rupture brutale, pendant laquelle ils devront négocier avec l’UE un accord sur leur future relation. Cette période de transition, durant laquelle ils continueront d’appliquer les règles européennes, s’achèvera le 31 décembre 2020.

Pour qu’elle soit étendue, Londres doit en faire la demande avant le 1er juillet 2020, mais le Premier ministre Boris Johnson, réélu la semaine passée à une large majorité, a affirmé mercredi qu’il souhaitait interdire légalement son extension.

« Ce n’est pas la fin de l’histoire »

Cela ne laisserait alors que onze mois aux négociateurs pour s’entendre sur cette future relation, en particulier sur les relations commerciales. « Le calendrier face à nous est extrêmement ambitieux », a souligné jeudi Mme von der Leyen.

Mais « nous organiserons ces négociations pour tirer le meilleur parti de cette courte période », a-t-elle ajouté, disant espérer « un partenariat sans précédent » avec Londres. « Ce n’est pas la fin de l’histoire. C’est le début de nouvelles relations entre voisins et je veux que nous devenions de bons voisins avec nos amis du Royaume-Uni », a-t-elle conclu.

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Boris Johnson souhaite conclure avec les Européens un accord de libre-échange inspiré de celui conclu entre l’UE et le Canada, selon son porte-parole. Il entend également négocier un « ambitieux accord de libre-échange » avec les Etats-Unis.

 

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5 Commentaires

  • Posté par Monsieur Alain, mercredi 18 décembre 2019, 15:45

    Demain nous aurons Singapour sur Tamise, juste là, de l'autre côté de la Manche.

  • Posté par LIENARD NORBERT, mercredi 18 décembre 2019, 12:39

    Donc si on suit son raisonnement on devrait s acharner à trouver une solution qui ne serait pas bonne pour nous qui sommes dans ce foutoir ???Mais oui bien sûr

  • Posté par Nica Petre, mercredi 18 décembre 2019, 11:31

    Bon sang mais bien sur en attendant l'Europe peut dire au revoir à 40 miliards annuels et l'UK peut enfin remmettre sa frontière avec l'Irlande sur sud en cas de No Deal. Cela prouve une fois de plus que ce qui est capital pour l'UK est onbespreekbaar pour l'UE d'où l'Exit. Pays à suivre de près sur le court terme la Pologne, l'Italie, la Hongrie et la Roumanie.

  • Posté par Capiaux Alain, mercredi 18 décembre 2019, 11:25

    Plus d'impact pour le R-U c'est sur? Excusez moi j'ai quelques doutes? L'UE vend le double de ce qu'elle achète au R-U mais c'est le R-U qui sera pénalisé !

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