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Marco Bellocchio: «Je suis devenu un anarchiste pacifiste»

Grand oublié cannois lors du dernier festival, « Le traître », de Marco Bellocchio, est une fresque magistrale sur la mafia sicilienne.

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Journaliste au service Culture Temps de lecture: 5 min

Nous avions quitté Marco Bellocchio à Cannes alors qu’il était le grand absent du palmarès 2019 avec, pourtant, un film magistral sur la mafia sicilienne. Nous l’avons retrouvé au Festival Lumière à Lyon il y a un mois, où il était un des invités honorés. Il s’est imposé dans le cinéma dès 1965 avec un film coup-de-poing, Les poings dans les poches. On lui doit des films admirables comme Le saut dans le vide, drame sur la folie avec Anouk Aimée et Michel Piccoli (double prix d’interprétation à Cannes en 1980), le sulfureux Diable au corps, avec Maruschka Detmers, Buongiorno, notte sur l’assassinat d’Aldo Moro par les Brigades rouges, ou le lyrique Vincere, sur l’ascension de Mussolini. Si, selon ses propos, il n’est plus l’homme en colère de ses débuts, il reste celui qui cherche à comprendre davantage, à innover. C’est d’ailleurs avec passion que le maître italien, 80 ans, parle de son métier et de son film Le traître. On a résumé ses dires en quelques mots-clés.

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