Crise politique: le grand blues des parlementaires fédéraux
Faute de gouvernement, les parlementaires se retrouvent parfois bloqués et souvent frustrés. Si certaines avancées ont été possibles en matière d’éthique et de justice, très peu de lois ont été votées depuis le 26 mai. « On ne sait pas vers où on va, ni si quelqu’un nous attend encore vraiment… » Témoignages.


Un jeudi d’automne dans les couloirs de la Chambre. Il règne un calme inhabituel pour une après-midi de séance plénière. Assise entre deux bustes d’anciens Premiers ministres, une jeune députée soupire : « Il est vraiment temps que ça bouge. On commence à s’ennuyer royalement là… »
Un an après la chute du gouvernement de Charles Michel, l’euphorie est retombée. Pendant quelques mois, les parlementaires se sont sentis pousser des ailes. Ils ont formé des majorités alternatives pour voter des textes de lois et des résolutions sur le climat, entre-autres. Mais la longueur de la crise politique commence sérieusement à peser sur le moral de nos députés. « Cette séquence, c’est un peu pour le meilleur et pour le pire » », résume l’humaniste Catherine Fonck, députée fédérale depuis 2003.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Pourquoi les députés et sénateurs auraient-ils le bleues et la déprime ? Tout va bien. Pas de séance à la Chambre, ni au Sénat, rien à faire pas de perte de temps dans les embouteillages, rien, la vie de château et surtout, le plus important, la cerise sur le gâteau, à la fin du mois, hop, le pognon tombe sur le compte en banque !! Elle n’est pas belle la vie ! Vive le gouvernement en affaires courantes !!! Maintenant, si ils sont vraiment déprimés, il leur reste toujours le psychiatre !
"Pendant quelques mois, les parlementaires se sont sentis poussés des ailes" Brrr ! Je ne le sens pas, faut pas pousser quand même !