Michel Lelièvre agressé à Anderlecht: «Il a été roué de coups», affirme son avocate
Une enquête a été ouverte pour des faits de coups et blessures volontaires ainsi que pour dégradations de biens mobiliers.
Michel Lelièvre, ancien complice de Marc Dutroux libéré sous conditions le 2 décembre dernier, a été agressé mercredi entre midi et 13 heures à Anderlecht, selon une information de la RTBF confirmée par le parquet de Bruxelles. Ce dernier précise qu’une enquête a été ouverte pour des faits de coups et blessures volontaires ainsi que pour dégradations de biens mobiliers.
Le parquet qui n’avait pas communiqué d’initiative se refuse pour l’instant à faire plus de commentaires, mais précise qu’une communication pourrait être faite prochainement. Son état de santé n’a pas été divulgué à ce stade.
D’après la RTBF, les agresseurs se sont introduits dans l’habitation où réside Michel Lelièvre. Il a dû être pris en charge par les services de secours. Michel Lelièvre « a été pris à partie par un groupe non identifié jusqu’à présent, roué de coups, passé à tabac », selon les déclarations de son avocate Benjamine Bovy relayées par la RTBF. « Un constat de lésions a été effectué à l’hôpital, un hôpital qu’il a quitté depuis. » C’est l’intervention d’une tierce personne qui aurait mis fin au tabassage.
Pour rappel, Michel Lelièvre a été condamné en 2004 à 25 ans de prison pour association de malfaiteurs, enlèvement d’enfants, séquestration et trafic de drogue. En tant que complice de Marc Dutroux, il a été impliqué dans l’enlèvement de Sabine, Laetitia, An et Eefje.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir12 Commentaires
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Posté par MARCHAL Guy, vendredi 20 décembre 2019, 9:29
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Posté par Wachtelaer Claude, vendredi 20 décembre 2019, 8:40
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Posté par Guilleaume Robert, vendredi 20 décembre 2019, 10:57
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Posté par Rousseau Christian, vendredi 20 décembre 2019, 9:49
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Posté par Brack Alain, vendredi 20 décembre 2019, 8:32
Plus de commentairesTout est bien dit par Claude Wachtelaer
Il faut rappeler à tout ceux qui trouvent que Lelièvre a été 'mal jugé' que ce jugement (y compris la longueur de la peine) a été rendu par un jury composé de 12 citoyens, tirés au sort, et qui sont censés nous représenter. Ces jurés ont délibéré sérieusement, sur base du dossier et des débats du procès. Bien entendu, chacun a le droit de penser qu'il aurait fallu être plus sévère, on peut même penser qu'il aurait fallu condamner Lelièvre à mort et le fusiller, le pendre, le guillotiner. En revanche, on ne peut pas, comme Mme Delvaux, dire que la justice n'a pas été exercée, sauf - comme je l'ai dit - à rejeter les règles qui font qu'une société est civilisée ou non. Personne non plus ne peut se croire moralement supérieur à ces douze jurés et à ces trois magistrats qui ont jugés en leur âme et conscience en contestant leur décision.
@Christian Rousseau; Les 25 ans auxquels Lelièvre a été condamné comptent à partir du début de sa détention en 1996. Il a donc purgé 23 ans sur 25, et non pas 15 comme vous semblez le prétendre. La "conditionnelle" est une nécessité avant de relâcher un délinquant dans la nature. Deux ans ne me semblent pas excessifs.
D'accord avec vos arguments sauf qu'en 2004 il a été condamné à 25 ans de prison par le jury populaire. Le fait de le libérer en 2019 n'est plus du tout une décision de jury mais l'application de règles diverses dont on peut légitimement douter de la justesse.en certaines circonstances
Il a payé affaire classé .