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Migration: «On ne cherche pas les migrants en tant que tels, mais les trafiquants qui gravitent autour»

Le drame de l’Essex a rappelé l’extrême dangerosité du trafic des êtres humains à destination du Royaume-Uni. Si la problématique a longtemps été circonscrite à la côte, lieu de transit, tout le territoire belge est désormais concerné. Rencontre avec Ann Lukowiak et Frank Demeester, magistrats spécialistes de la traite et du trafic des êtres humains.

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Journaliste au service Enquêtes Temps de lecture: 11 min

Voilà deux ans, la Belgique francophone découvrait sur ses parkings le phénomène de migration de transit et les réseaux de trafiquants qui l’accompagnent. Polices et parquets ont dû apprendre de Bruxelles à Arlon à gérer une forme de criminalité organisée particulièrement sensible. « Notre travail c’est d’essayer d’éviter que les gens meurent dans leur parcours ou ne soient violentés », explique la magistrate Ann Lukowiak, référente pour le parquet fédéral en matière de traite et de trafic des êtres humains. C’est elle qui mène le volet belge de l’enquête sur le drame de l’Essex (39 personnes originaires du Vietnam, retrouvées mortes asphyxiées dans un camion frigorifique ayant transité par Zeebruges), dossier dont elle ne peut parler en raison de l’instruction en cours. Frank Demeester, procureur à Bruges, est lui référent en Flandre-Occidentale, la province historiquement la plus touchée par le trafic d’êtres humains. Tous deux travaillent depuis 10 ans sur le phénomène.

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