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Algérie: mort de Gaïd Salah, symbole du «système»

Malgré l’élection plus que contestée du nouveau président Tebboune, c’est bien ce chef d’état-major qui dirigeait l’Algérie. Sa disparition va bouleverser le pouvoir algérien.

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Cheffe adjointe au service Monde Temps de lecture: 4 min

Il était apparu ces derniers mois comme le gardien intransigeant du système au pouvoir face au « Hirak », ce fervent mouvement de contestation populaire algérien. Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne pendant 15 ans est décédé ce lundi à l’âge de 79 ans d’un malaise cardiaque. Sa dernière apparition publique remontait à l’investiture du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, élu le 12 décembre à la faveur d’un scrutin rejeté par la rue mais que le haut gradé aura soutenu ardemment.

Malgré l’élection plus que contestée de ce nouveau président, c’est bien Gaïd Salah qui dirigeait l’Algérie. Le puissant chef d’état-major devait beaucoup à Abdelaziz Bouteflika qui le nomme à la tête de l’armée en 2004 : il fut longtemps d’une loyauté sans faille envers celui qui l’avait fait roi. Preuve encore en début d’année quand Gaïd Salah avait promu la candidature du chef de l’État, pourtant très affaibli, à un cinquième mandat.

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