Saine et qui consomme peu de ressources, l’architecture frugale a ses adeptes
Début 2018, Dominique Gauzin-Müller, Alain Bornarel et Philippe Madec lançaient un Manifeste pour une frugalité heureuse dans l’architecture et l’aménagement des territoires ruraux et urbains. A ce jour, 7.700 personnes l’ont signé.

Nous avons rencontré Philippe Madec, né en 1954 en Bretagne, architecte pionnier de l’écoresponsabilité.
Qu’est-ce que l’architecture frugale ?
C’est une architecture bioclimatique. Elle se nourrit de son contexte, comme la topographie des lieux, l’orientation du bâtiment et le climat. Elle intègre tous les apports naturels, comme les éléments – l’air, la lumière naturelle et la chaleur solaire – et les matériaux bio-sourcés (bois, paille, fibre) et géo-sourcés (terre cuite et crue, pierre). Saine, elle consomme peu de ressources telles que l’eau, l’énergie, la matière. Elle réemploie les matériaux et réduit son empreinte carbone. Elle s’inscrit dans une économique circulaire et de proximité, se nourrit des richesses locales, tant humaines que physiques.

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