Philippe Gilbert: «Paris-Roubaix, la course parfaite, comme si j’avais écrit le scénario à l’avance»

Le dernier bus de l’interminable ligne droite menant à la place de Compiègne était celui de Deceuninck-Quick Step. À deux kilomètres des bruissements de la foule rassemblée au pied du podium de signature. Loin du brouhaha, dans une quiétude printanière enrubannée par les zézaiements de jeunes oiseaux. Là, dans une ambiance presque disco assurée à l’intérieur de la forteresse de Patrick Lefevere, Philippe Gilbert dispensait ses dernières consignes puis il apparut, tout sourire et d’une rare décontraction en compagnie du boss de l’équipementier « Specialized » Mike Sinyard mais également de sa compagne, Bettina Pesce.