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Le grand débat des présidents de partis: les francophones prêts à une réforme de l’Etat

Tous les partis francophones (sauf le PTB) ont changé de visage en 2019. Pour la première fois, « Le Soir » a réuni Rajae Maouane (Ecolo), Paul Magnette (PS), Georges-Louis Bouchez (MR), Maxime Prévot (CDH) et François De Smet (Défi). Enthousiastes, ils reconnaissent toutefois que leur tâche s’annonce difficile.

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Temps de lecture: 7 min

Sur le fil, juste avant le top départ des congés de fin d’année, les présidents de cinq partis francophones ont répondu favorablement à l’invitation du Soir. Leur rencontre est un événement en soi. Tous élus à la tête de leur parti en 2019, Rajae Maouane (Ecolo), Paul Magnette (PS), Georges-Louis Bouchez(MR), Maxime Prévot (CDH) et François De Smet (Défi) n’avaient jamais débattu ensemble. Alors que les discussions en vue de la formation d’un gouvernement fédéral patinent, ils ont pris le temps de marquer une pause pour faire le bilan de l’année écoulée et jeter un regard sur 2020.

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14 Commentaires

  • Posté par Steinfort Patrick, mercredi 1 janvier 2020, 12:49

    Pourquoi les politiques francophones sont-ils si timorés par rapport à la volonté affichée des Flamands de vivre leur vie ? Ils veulent l’indépendance de la Flandre ? Soit, qu’ils la prennent. Ils nous faut simplement un projet pour la Belgique sans la Flandre.

  • Posté par Anonyme Robert, lundi 30 décembre 2019, 12:09

    Je cite : "nous avons le devoir d’avoir un projet francophone clair, pour une Belgique stable ." Cela fait 25 ans que j'entends cela .. Il est où le projet francophone pour la Belgique de demain ?! Vous verrez quand fin de compte, les partis francophones accepteront la prochaine réforme en échange ... d'une belle manne financière, à chaque fois pareil !!!

  • Posté par Theys Jos, lundi 30 décembre 2019, 12:03

    On a du attendre un an pour voir arriver le milésime 2019. La conclusion de leur logorhées me semble qu'ils vont tout faire et mettre les autres au pied du mur (defi). N'oubliez pas qu'ils représentent à peine le mème nombre d'électeurs que les partis nationalistes et que CD&V, VLD, PTB, Spa et Groen existent aussi.

  • Posté par CHOUFFART JACQUES, lundi 30 décembre 2019, 10:32

    C'est un bon début pour avoir une voix commune francophone. N'en déplaise à Ecolo, la réalité actuelle est un bloc flamand, parfois fissuré, qui devrait se renforcer en 2024. Donc, les partis francophones doivent s'unir pour ne pas subir les desiderata flamands, comme cela a été souvent (toujours ?) le cas et envisager tous les scenarii sur l'avenir de la Belgique qui inclut la vison francophone.

  • Posté par bolsee yves, lundi 30 décembre 2019, 10:07

    Certains des interviewés se disent lassés de l'affrontement Flamands/Francophones. Bien. Malheureusement, il suffit de suivre la presse et les médias sociaux pour comprendre que bon nombre de politiques flamands et de nos concitoyens du Nord ne l'entendent pas ainsi. Alors, pendant combien de temps encore va-t-on subir ?

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