Affaire Matzneff: Bernard Pivot fait part de ses regrets
Depuis l’annonce de la parution du « Consentement », livre de Vanessa Springora racontant sa relation, à l’âge de 14 ans, avec l’auteur Gabriel Matzneff, les protagonistes de l’époque réagissent. Lundi, Bernard Pivot, tout en plaidant le ton d’une époque, a exprimé ses regrets.
À la base de l’histoire, il y a un livre, Le Consentement, de Vanessa Springora, dans lequel celle-ci raconte comment, âgée de 14 ans, en 1986, elle fut séduite par l’écrivain Gabriel Matzneff et entraînée dans une relation que ni sa mère ni son entourage ne mettront vraiment en question. Plus de trente ans après, elle raconte comment elle fut d’abord éblouie, « consentante » avant de comprendre que l’homme qu’elle croyait aimer jouait avec elle comme avec tant d’autres. « Avec le recul », écrit-elle, « je m’en rends bien compte, il s’agit d’un jeu de dupes : reproduire de livre en livre, avec un même fétichisme, cette littérature de jeunes filles en fleurs permet à G. d’asseoir son image de séducteur. »
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
Je regardais "Apostrophes" et je me souviens très bien de cette émission et de la colère qu'elle avait soulevée en moi. Je ne l'ai pas regardée jusqu'au bout, refusant de participer à la jouissance de ce monsieur qui étalait publiquement sa perversion ; il jouissait véritablement de l'imposer à des interlocuteurs qui croyaient de bon ton de s'en amuser. La perversion, même décrite avec du style, reste de la perversion. Il ne d'agit ni de morale, ni de littérature mais d'un délit gravissime.
J'ai envie de dire où étaient les parents ? et comment et pourquoi de très jeune filles ont accepté de se laisser faire ou de provoqué, ou dieu sait quoi, ce pervers a seulement joué de sa notoriété, mais est-il normal que cela se passe. Peut-être un effet j'aurai un peu de son aura ? même si ces jeunes femmes se sont fait abusés, n'y a-t-il pas d'autre responsable ?
Ce porc cynique mérite juste la taule ! C'est du pénal ça, c'est pas de la littérature . . .
Regrets? Il ne pouvait pas réfléchir avant ? Il a fallu l indignation pour qu il se pose la question ? Et les parents de cette gamine étaient où pendant qu elle vivait à l hôtel avec ce porc ?
Oui, vous avez bien raison de poser la question de la responsabilité parentale ... mais peut-être étaient ils fiers du statut de leur enfant.